Acte 2 du quinquennat : « On a besoin d’un nouveau souffle démocratique », déclare Aurélien Taché

Acte 2 du quinquennat : « On a besoin d’un nouveau souffle démocratique », déclare Aurélien Taché

Après la crise des gilets jaunes, le député LREM du Val-d’Oise plaide pour un changement de gouvernance, en impliquant davantage les syndicats ou encore les territoires.
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Quelle suite pour le quinquennat d’Emmanuel Macron à l’issue du grand débat national et de trois mois de crise des gilets jaunes ? Alors que la secrétaire d’État Marlène Schiappa appelait ce dimanche à « renforcer » les mesures sociales, le député LREM Aurélien Taché estime que la France a « besoin d'un nouveau souffle démocratique ». « Moi je plaide pour un acte où l'on fasse les choses un petit peu différemment », déclare-t-il dans la matinale de Public Sénat. Il insiste même plus : « Il faut imaginer les choses de manière totalement différente ».

Sur le contenu des réformes, le député partage cette volonté de voir plus de social. « En tout cas, il en faut encore, il en faut dans des domaines où on n’en a peut-être pas pris jusqu’ici », considère-t-il, citant l’exemple des transports, qui seront abordés au cours d’un projet de loi débattu au Sénat fin mars. « Quelque chose qui serait très social pour mes concitoyens, c’est que le RER fonctionne mieux », cite ainsi cet élu de banlieue parisienne.

« Imaginer un rôle plus fort » pour les syndicats

Le député de la majorité appelle surtout à « construire ces mesures différemment ». Cela consiste notamment à « donner plus de place par exemple aux syndicats », et à étudier les solutions au plus près du terrain.

« Beaucoup de questions qu’on a eues à traiter ces dernières semaines et ces derniers mois, et qui ont été à l’origine de la crise des gilets jaunes auraient pu être traitées différemment si elles avaient été construites à partir des territoires », confesse-t-il.

En clair, malgré la mise en œuvre des promesses présidentielles, sur lesquelles la majorité présidentielle ne pouvait se renier, sous peine de « trahison », selon ses mots, « cela ne  veut pas dire qu’on veut se passer des élus locaux ou des syndicats ».

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