Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Quelle suite pour le quinquennat d’Emmanuel Macron à l’issue du grand débat national et de trois mois de crise des gilets jaunes ? Alors que la secrétaire d’État Marlène Schiappa appelait ce dimanche à « renforcer » les mesures sociales, le député LREM Aurélien Taché estime que la France a « besoin d'un nouveau souffle démocratique ». « Moi je plaide pour un acte où l'on fasse les choses un petit peu différemment », déclare-t-il dans la matinale de Public Sénat. Il insiste même plus : « Il faut imaginer les choses de manière totalement différente ».
Sur le contenu des réformes, le député partage cette volonté de voir plus de social. « En tout cas, il en faut encore, il en faut dans des domaines où on n’en a peut-être pas pris jusqu’ici », considère-t-il, citant l’exemple des transports, qui seront abordés au cours d’un projet de loi débattu au Sénat fin mars. « Quelque chose qui serait très social pour mes concitoyens, c’est que le RER fonctionne mieux », cite ainsi cet élu de banlieue parisienne.
Le député de la majorité appelle surtout à « construire ces mesures différemment ». Cela consiste notamment à « donner plus de place par exemple aux syndicats », et à étudier les solutions au plus près du terrain.
« Beaucoup de questions qu’on a eues à traiter ces dernières semaines et ces derniers mois, et qui ont été à l’origine de la crise des gilets jaunes auraient pu être traitées différemment si elles avaient été construites à partir des territoires », confesse-t-il.
En clair, malgré la mise en œuvre des promesses présidentielles, sur lesquelles la majorité présidentielle ne pouvait se renier, sous peine de « trahison », selon ses mots, « cela ne veut pas dire qu’on veut se passer des élus locaux ou des syndicats ».
Parlement Hebdo du 24 octobre