Politique
Le sénateur socialiste des Landes met en cause le manque d’expertise de l’ancien président de la République sur le terrain du droit. « Emmanuel Macron est spécialiste des erreurs institutionnelles », ajoute-t-il.
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Par Alice Bardo
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« L’État doit répondre, maintenant, avec fermeté. C’est un problème d’autorité. » Pour marquer son indignation face aux actes antisémites, en forte hausse, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, était présent mardi soir, place de la République, aux côtés de nombreuses autres personnalités politiques.
Quelques heures auparavant, quelques 96 tombes avaient été recouvertes de croix gammées, dans le cimetière juif de Quatzenheim, dans le Bas Rhin. Samedi dernier, c’est le philosophe Alain Finkielkraut qui avait été la cible d’insultes antisémites, en marge de la manifestation des Gilets jaunes. « Un certain nombre d’individus provoquent et insultent l’autorité de l’État », s’indigne Nicolas Sarkozy, qui assure toutefois « faire confiance aux autorités de l’État pour prendre les décisions nécessaires. »
Ce soir, à l’occasion du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, Emmanuel Macron devrait annoncer des mesures pour renforcer la lutte contre l’antisémitisme, et notamment une loi pour engager la responsabilité des plateformes sur les contenus racistes et antisémites.
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