Jean-Luc Mélenchon, candidat à l'élection présidentielle, a participé samedi avec des syndicalistes CGT à une action de blocage d'un restaurant McDonald's à Paris, pour protester contre la "rapacité" et la "cupidité" des multinationales et plaider pour une "harmonisation fiscale" européenne.
Arrivé peu après midi devant le restaurant McDonald's proche de la gare de l'Est à Paris, le candidat de La France insoumise a été accueilli par une dizaine de syndicalistes CGT, qui scandaient "Si t'aimes pas la fraude fiscale, tape dans tes mains".
Jean-Luc Mélenchon, venu "appuyer les luttes sociales", a fustigé le fonctionnement du groupe américain McDonald's, visé pour une plainte pour blanchiment de fraude fiscale et abus de biens sociaux.
"McDonald's est le symbole d'un système général de rapacité, de cupidité des multinationales qui pratiquent toutes la fraude fiscale", a déclaré le député européen.
Soupçonné de diminuer artificiellement ses bénéfices au moyen de redevances versées à sa maison mère européenne basée au Luxembourg, McDonald's est dans le collimateur du fisc français depuis plus de trois ans.
"Qui a décidé d'organiser cette triche gigantesque ? C'est Jean-Paul Juncker", le président de la Commission européenne, a accusé M. Mélenchon, qui a estimé à 75 millions d'euros le manque à gagner pour l'Etat.
Le candidat à l'élection présidentielle "La France insoumise" Jean-Luc Mélenchon (D) dans un restaurant McDonald's pour soutenir des salariés en grève, le 25 mars 2017 à Paris
AFP
Une enquête préliminaire a été ouverte début 2016 par le parquet national financier après le dépôt d'une plainte d'élus syndicaux contre McDonald's France pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée".
"Le système de flux financiers qui circulent entre restaurants et maison mère affaiblit chacun de nos restaurants", affirme Gilles Bombard, secrétaire général du syndicat CGT McDonald's, avec pour conséquence "pas de bénéfices, donc pas d'impôts sur les sociétés et pas de prime de participation pour les salariés".
Le candidat de La France insoumise a salué l'action des employés, estimant que le pays "possèd(ait) une force d'indignation très puissante", dont la campagne a "besoin" mais "les affaires finissent par faire diversion", dans une allusion aux enquêtes visant le candidat des Républicains, François Fillon.
Interrogé au sujet des célébrations du 60e anniversaire du traité de Rome, Jean-Luc Mélenchon a plaidé pour "l'harmonisation fiscale et sociale" de l'Europe.
"L'Europe de demain ne sera pas celle d'aujourd'hui. A l'époque, Pierre Mendès France n'avait pas signé le traité de Rome (...) l'Europe du futur doit impérativement mettre en place l'harmonisation sociale et fiscale", a-t-il conclu.
Les sénateurs du groupe communiste républicain écologiste et citoyen - kanaky (CRCE-k) ont déposé, ce 25 juillet, une proposition de loi constitutionnelle visant à préciser le statut de gouvernement démissionnaire.
Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.
A la tête des Patriotes, le troisième groupe le plus important numériquement au Parlement européen et désormais membre de la prestigieuse commission des affaires étrangères, Jordan Bardella entend poursuivre à Strasbourg sa stratégie de « normalisation ». Une stratégie compromise cependant par le « cordon sanitaire » des partis pro-européens contre l’extrême-droite et par certaines personnalités embarrassantes au sein de son camp.
Le 24 juillet, Olivier Faure a adressé à Didier Roland-Tabuteau, vice-président du Conseil d’Etat, un courrier pour alerter la juridiction administrative sur l’exercice du pouvoir réglementaire par le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Si cette lettre interroge les diverses nominations à effet différé qui ont eu lieu au cours des deux derniers mois, elle constitue en réalité davantage un message politique qu’un véritable recours contentieux.