Adrien Quatennens méfiant sur le financement effectif de la Police de sécurité du quotidien

Adrien Quatennens méfiant sur le financement effectif de la Police de sécurité du quotidien

Le ministre de l’Intérieur présente les grands principes de la police de sécurité du quotidien, jeudi. Invité de Territoires d’Infos, le député de la France insoumise ne s’oppose par principe mais redoute le « couperet budgétaire » dans le déploiement de ce dispositif.  
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Gérard Collomb va présenter ce jeudi les grandes lignes de la future police de sécurité du quotidien (PSQ). Une mesure très attendue. Les mobilisations des forces de l’ordre et les récentes affaires de violences policières ont achevé de mettre à jour les problèmes structurels. « Nous avons besoin de pacifier les relations entre les citoyens et leur police », souligne Adrien Quatennens. S’il n’a pas de désaccord de principe, le député de la France insoumise reste prudent, notamment sur le financement de la PSQ.

 « Il y a toujours plein de belles annonces mais derrière il y a quand même ce couperet budgétaire », prévient Adrien Quatennens.

Invité de Territoires d’Infos, Adrien Quatennens déplore que les propositions présentées par la France insoumise à l’Assemblée nationale soient systématiquement rejetées. La semaine dernière, ils ont tenté de relancer le débat sur le récépissé contre le contrôle au faciès, en vain. « Pour le coup, nous ne sommes pas les sectaires de la bande, nous, nous acceptons de nous laisser convaincre par notre adversaire », affirme le député du Nord. « Il m’arrive de voter ponctuellement des amendements qui viennent de la majorité », précise-t-il.  

 « Il y a toujours plein de belles annonces mais derrière il y a quand même ce couperet budgétaire », prévient Adrien Quatennens. Selon lui, les forces de l’ordre souffrent « de la politique du chiffre (…) ils passent un temps fou à devoir rendre des comptes administratifs sur leurs tâches. » Il regrette que la « politique du chiffre » prime sur le « résultat qualitatif ».

Dans la même thématique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions
7min

Politique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions

Chaque voix comptera pour le candidat d’Emmanuel Macron à la présidence du Conseil constitutionnel. Après l’avoir auditionné chacune à leur tour, les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat décideront au cours d’un vote, qui s’annonce disputé, si elles confirment ou rejettent cette désignation. La droite sénatoriale fait part de ses doutes et ne donne pas de consigne de vote. Les députés du RN, qui détiennent aussi la clé du scrutin, maintiennent le suspense.

Le

Adrien Quatennens méfiant sur le financement effectif de la Police de sécurité du quotidien
3min

Politique

Finances publiques : « Ce qui va être nouveau, c'est l’association que nous allons avoir des parlementaires », assure la ministre des comptes publics 

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin s’est félicitée de l’adoption définitive des textes budgétaires. La ministre promet de poursuivre la trajectoire de réduction du déficit et d'associer plus largement les parlementaires dans le suivi des dépenses.

Le

Adrien Quatennens méfiant sur le financement effectif de la Police de sécurité du quotidien
5min

Politique

LR : la campagne de Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez pour la présidence du parti officiellement lancée

L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.

Le