Affaire Benalla : « C’est la démonstration qu’il y avait un système à la tête de l’État » selon Bastien Lachaud

Affaire Benalla : « C’est la démonstration qu’il y avait un système à la tête de l’État » selon Bastien Lachaud

Bastien Lachaud, député France Insoumise de la Seine-Saint-Denis, était l’invité de Parlement Hebdo sur LCP-Public Sénat. Le député s’exprime sur le rapport de la commission d’enquête Benalla, ainsi que sur la participation de la France Insoumise à la marche contre l’antisémitisme.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Pour Bastien Lachaud, l’affaire Benalla est « la démonstration qu’il y avait un système à la tête de l’État ». Ce système aurait « organisé les actions et la protection de M. Benalla ». Il poursuit : « Il y avait un système, avec les plus hauts responsables de l’Élysée et peut-être M. Macron. »

Bastien Lachaud parle d’ « affaire d’État », à partir du moment où « un système se met en place et met en péril la sécurité du Président ». Il constate que « le pouvoir est déstabilisé depuis juillet », puisque « la réforme constitutionnelle a été bloquée ».

Le député est sévère, estimant qu’ « au minimum, M. Macron ne sait pas ce qu’il se passe chez lui », ce qui est « gênant pour un chef de l’État ».

Selon Bastien Lachaud, « M. Philippe était très très embarrassé », car « il sait que le rapport pointe de réels problèmes ». Il déplore que « le gouvernement, lui, ne se gêne pas pour balayer la séparation des pouvoirs avec la majorité aux ordres ».

Pour Bastien Lachaud, les réactions de l’exécutif pointent « une dérive supplémentaire vers l’autoritarisme de ce régime ». Pour le député, l’exécutif « ne supporte pas les oppositions » et « s’arroge les pleins pouvoirs ».

Selon Bastien Lachaud, « l’exécutif doit entendre qu’il n’est pas tout-puissant » et qu’ « il ne peut pas tout faire tout seul ». Sinon, conclut-il, « c’est la démocratie qui est en péril et c’est l’autoritarisme qu’il faut questionner. »

Marche contre l’antisémitisme : « Nous avons toujours dit que nous participerions » selon Bastien Lachaud

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Bastien Lachaud déclare que « la France insoumise n’a pas annoncé sa participation tardivement » et met en cause « un quiproquo avec le Parti socialiste ». Pour le député, « nous avons signé l’appel dès qu’il a été présenté » et « nous avons toujours dit que nous participerions ».

Ainsi, il considère que « les soupçons de Sylvain Maillard sont ignobles ». Pour lui, « le député a voulu instrumentaliser la lutte contre l’antisémitisme » et « créer de faux procès ». Il conclut : « Il y a trop d’antisémites, pas besoin d’en inventer des faux. »

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