Alexandre Benalla, proche conseiller d’Emmanuel Macron, est au centre d’une polémique qui fait un tollé dans l’opposition. Il est accusé d’avoir frappé violemment un manifestant en se faisant passer pour un policier, lors d’une manifestation le 1er mai.
« Il y a un tollé général qui est légitime » déclare Nicolas Bay, député RN européen. « Il y a un problème extrêmement grave qui manifestement, a voulu être étouffé par l’Élysée, et c’est peut-être ça l’aspect le plus grave ».
« De manière évidente, au plus haut sommet de l’État, (…) on a cherché à minimiser et à étouffer l’affaire. La sanction qui a été prise, est dérisoire, peut-être même bidon » estime l’élu, qui se demande si la mise à pied a réellement été effective. « Il aurait dû être totalement écarté » ajoute-t-il.
« On voit Emmanuel Macron qui s’enferme dans une espèce de mutisme coupable » observe-t-il.
Le Parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire. « Ce n’est pas suffisant. Il y a une nécessité de prendre des mesures immédiates (…). C’est absolument surréaliste qu’il soit toujours là ». « Il faudrait que quelqu'un dise à Gérard Collomb qu'il est ministre de l'Intérieur » s’exclame-t-il. Ce dernier a saisi l’inspection générale de la police nationale. « Ce n’est pas le sujet » réplique Nicolas Bay. « Pour le moment il n’y a aucune réponse ».
« Il ne faut pas oublier que ce Monsieur Benalla avait recruté comme garde du corps d’Emmanuel Macron, quelqu’un qui était proche des logeurs de Daesh » avance l’eurodéputé, qui fait référence à une photo où l’on peut voir Alexandre Benalla qui pose avec un ancien garde du corps d’Emmanuel Macron, qui lui-même avait posé avec Jawad Bendaoud.