Pour Rachid Temal, « il n’y a pas de guerre du Sénat vers l’exécutif ». D’ailleurs, « il est surprenant que le Premier ministre soit venu sur le perron, sans justifier ses cris d’orfraie ». Il rappelle que, la veille, Benjamin Griveaux « a indiqué des contre-vérités sans avoir lu le rapport ».
Rachid Temal rappelle que la commission d’enquête a été créée parce qu’ « un collaborateur du Président s’est trouvé le 1er mai à tabasser des personnes ». Cette situation a « posé la question de la sécurité du Président ».
Il précise que « la commission d’enquête a tenu ses auditions publiques » et que « rien n’a été caché ». C’est alors que les sénateurs ont constaté « des mensonges, des omissions, des surprises hallucinantes ».
Il rappelle que « les collaborateurs du Président sont tous venus avec l’autorisation de ce dernier ». Ainsi, actuellement, « ils ne peuvent pas expliquer que c’est contre le Président », au risque de « contredire leur défense ».
Pour Rachid Temal, « la commission d’enquête a fait un excellent travail », maintenant, « il appartient à la justice de poursuivre ». Il constate que « la justice a déjà ouvert des enquêtes sur certains sujets ».
Rachid Temal constate que « ce pouvoir pense être tout-puissant depuis son élection », avec déjà « une majorité à sa main » et « une mise de côté des contre-pouvoirs ». Pour lui, il ne reste « que le Sénat et la presse » pour faire leur travail.
Pour Rachid Temal, cela est révélateur de « la musique du gouvernement contre le Sénat ». Pour lui, « les sénateurs font leur travail et contrôlent le gouvernement ». Il conclut : « On voit bien que nous dérangeons. »