Affaire Benalla : La commission « va peut-être vouloir procéder à quelques auditions » déclare Hervé Marseille

Affaire Benalla : La commission « va peut-être vouloir procéder à quelques auditions » déclare Hervé Marseille

Hervé Marseille, Président du groupe centriste et membre de la commission des lois qui a auditionné Alexandre Benalla, revient sur les derniers rebondissements de l’affaire.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Hervé Marseille considère que la commission a encore à « établir la vérité. » Il prend acte des nouvelles informations livrées par la presse et de la saisine de la justice. Il complète : « Tout ça devient pitoyable, c’est un feuilleton qui n’en finit pas. »

Selon Hervé Marseille, « M. Benalla était au service du pays mais, en fait, il était là pour se servir. » Il considère que le chef de la sécurité « a menti et a refusé de répondre à la commission en janvier. » Selon lui, « il faut encore évaluer les choses pour savoir s’il faut saisir la justice. »

Sur l’éventualité d’un signalement au parquet, le sénateur considère que : « Sur l’affaire des passeports, il n’y a pas eu de suite et M. Benalla s’en est prévalu en disant : ‘La justice ne m’a pas condamné’. »

Pour Hervé Marseille, cette affaire signe « la dérive de quelqu’un. » Il considère qu’Alexandre Benalla est « tout fier d’être à l’origine de deux commissions parlementaires », « dans l’impunité », le tout, « avec le soutien du Président. »

Il conclut : « Tout cela est très dommageable pour l’image du pays et de la République. »

Selon Hervé Marseille, « la commission a mis en valeur son travail ». Il rappelle : « Heureusement que la commission sénatoriale est là, parce que l’Assemblée nationale a renoncé à avoir une commission d’enquête. »

Quant à la date de remise du rapport, Hervé Marseille précise qu’il « est encore en cours de rédaction » et qu’il « va s’enrichir des derniers événements. » Il ajoute que « le Président Bas va peut-être vouloir procéder à quelques auditions. »

La commission a terminé ses travaux le 23 janvier, ce n’est donc plus une commission d’enquête. Concrètement, des auditions peuvent être menées, mais sans prestation de serment. Hervé Marseille est confiant : « On peut toujours questionner. »

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