Affaire Benalla : « La justice nous donne raison », affirme Hervé Marseille

Affaire Benalla : « La justice nous donne raison », affirme Hervé Marseille

Invité de Parlement Hebdo, le président de groupe UC au Sénat a réagi au classement sans suites des procédures pour faux témoignage visant Patrick Strzoda, Alexis Kohler et le général Lavergne. S’il reconnaît le « bon travail » réalisé par Philippe Bas, il considère « qu'il y a eu une « démarche de trop » »
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Ce jeudi, le procureur de Paris a classé sans suites les procédures pour faux témoignage visant Patrick Strzoda, Alexis Kohler et le général Lavergne, qui avaient été lancées par le bureau du Sénat à la suite de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Benalla. Hervé Marseille, président du groupe Union centriste au Sénat et membre du bureau de la haute chambre, est revenu sur cette décision. « Nous avions voté contre cette saisine du parquet avec mes collègues centristes au bureau du Sénat et la justice, quelque part, donne raison à notre analyse », a-t-il expliqué.

« Nous n’avions pas trouvé les arguments qui justifiaient cette saisine, tant mieux, la justice a dit qu’il n’y avait pas lieu de continuer cette enquête et c’est une bonne chose », poursuit-il.

Interrogé si le Sénat a voulu faire dans l’affaire Benalla un coup politique, Hervé Marseille considère « qu’il y a eu une démarche de trop, oui ». « La commission sénatoriale a bien travaillé, tout le monde l’a reconnu. Il y a eu beaucoup de travail et du bon travail qui a été fait par Philippe Bas et la commission. Il y a peut-être une ou deux choses qui n’étaient pas nécessaires », a-t-il néanmoins regretté.

Toutefois, l’élu des Hauts de Seine ne juge pas que le Sénat a porté atteinte à la séparation des pouvoirs : « Chacun a son rôle. Le Parlement a fait ce qu’il devait faire, surtout au Sénat, et la justice à ses compétences. Même s’il est vrai qu’il y a des moments où chacun essaye de tirer un peu plus sa compétence ».

Retrouvez l’intégralité de l’émission du 28 juin 2019, à 14 heures et 18 heures sur les chaînes parlementaires.

 

 

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