Affaire Benalla: Le Gendre (LREM) demande si les « oppositions veulent bloquer les institutions »
Gilles Le Gendre, porte-parole des députés LREM, s'est demandé samedi sur France Inter si les "oppositions veulent bloquer ou non...

Affaire Benalla: Le Gendre (LREM) demande si les « oppositions veulent bloquer les institutions »

Gilles Le Gendre, porte-parole des députés LREM, s'est demandé samedi sur France Inter si les "oppositions veulent bloquer ou non...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Gilles Le Gendre, porte-parole des députés LREM, s'est demandé samedi sur France Inter si les "oppositions veulent bloquer ou non les institutions", alors que l'Assemblée est paralysée par l'affaire Benalla.

L'élu de Paris a dénoncé une "tentative de nos oppositions depuis 48 heures d'instrumentaliser cette affaire". Et il affirme que "rien ne sera étouffé dans cette affaire" autour d'un collaborateur de l'Elysée, Alexandre Benalla, placé en garde à vue après une vidéo le montrant frapper un manifestant le 1er-Mai.

Depuis vendredi les oppositions, qui ont souhaité une commission d'enquête parlementaire, "bloquent toute possibilité pour cette commission de faire son travail", ce qui "prouve bien que leurs motivations sont d'un ordre différent", selon lui.

Le bureau de la commission des Lois, dotée de pouvoirs d'enquête pour l'affaire Benalla, a échoué à se mettre d'accord vendredi soir sur un programme d'auditions, et les débats dans l'hémicycle sur le projet de révision constitutionnelle n'ont pu reprendre. La commission des Lois se réunit samedi matin, avant la reprise théorique de la séance.

D'après M. Le Gendre, également vice-président du groupe majoritaire, les oppositions "n'ont toujours pas digéré la défaite cuisante" dans les urnes il y a un an.

"Nous devons nous remettre au travail", a-t-il plaidé, demandant: "Est-ce que nos oppositions veulent bloquer ou non les institutions?"

"Ça tombe très mal pour la France", a ajouté le député, alors que la révision constitutionnelle s'enlise. "Elle verra le jour" même si "nous prenons un retard fâcheux", a-t-il assuré.

Chez certains dans les oppositions, M. Le Gendre dit avoir senti une "volonté de partir en vacances autant que celle de faire de l'obstruction politique".

Partager cet article

Dans la même thématique

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le

Affaire Benalla: Le Gendre (LREM) demande si les « oppositions veulent bloquer les institutions »
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le