Affaire Benalla : « Nous nous sommes intéressés au bon fonctionnement de l’État » assure Philippe Bas
Invité de l’émission « Questions aux sénateurs », Philippe Bas, est revenu sur le rôle de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, dont il a été le président.

Affaire Benalla : « Nous nous sommes intéressés au bon fonctionnement de l’État » assure Philippe Bas

Invité de l’émission « Questions aux sénateurs », Philippe Bas, est revenu sur le rôle de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, dont il a été le président.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogé par des internautes sur l’affaire Benalla, lors de l’émission « Questions aux sénateurs », Philippe Bas le président de la commission d’enquête au Sénat, sur cette affaire, a déclaré : « Nous avons terminé notre travail. Nous avons remis notre rapport. Et finalement au-delà même de notre rapport, je crois que le plus important, ça a été que nous avons associé tous les Français qui ont suivi ces travaux d’enquête à notre démarche. Et ils se sont fait un jugement les uns et les autres.  Et ça, ça a une valeur pour le bon fonctionnement d’une démocratie. »

« Je suis un spécialiste du bon fonctionnement de l’État » a voulu rappeler le sénateur de la Manche, qui a souligné l’importance du rôle du Sénat dans ce contrôle.

« Le travail qu’on a fait, c’est un peu austère peut-être, mais ça a été de dire « au fond, comment est assurée la sécurité du président de la République ? ». Ce n’est pas rien. Ça nous regarde. »

Philippe Bas a insisté sur le fait que la commission d’enquête du Sénat ne s’était pas intéressée à Alexandre Benalla en particulier : « C’est une fonction fondamentale de l’État de protéger ceux qui incarnent nos institutions. Et c’est à ça que l’on s’est intéressé. Pas à Monsieur Benalla. Nous nous sommes intéressés au bon fonctionnement de l’État. »

Évoquant la personnalité de l’ancien proche collaborateur d’Emmanuel Macron, le sénateur (LR) de la Manche a déclaré : « J’ai observé dès la première audition que c’était un homme jeune mais avec une assurance qui n’était pas de son âge. Il avait beaucoup de maîtrise et de sang-froid. À la deuxième audition, je pense qu’il avait fait tellement de bêtise qu’il était lui-même gêné, il n’a pas répondu convenablement. »

Philippe Bas regrette de ne pas avoir eu « de retour du pouvoir » après le travail effectué par la commission d’enquête : « Nous étions tous prêts, nous, à continuer cette discussion. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Affaire Benalla : « Nous nous sommes intéressés au bon fonctionnement de l’État » assure Philippe Bas
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le