Affaire Benalla : « Nous sommes opiniâtres, nous analysons toutes les données pour sortir un rapport de qualité » estime Philippe Bas
Philippe Bas, sénateur LR de la Manche et Président de la commission des lois, était l’invité de Territoire Sénat ce mardi 28 novembre. Le sénateur revient sur les travaux de la commission d’enquête Benalla dont il est le Président.

Affaire Benalla : « Nous sommes opiniâtres, nous analysons toutes les données pour sortir un rapport de qualité » estime Philippe Bas

Philippe Bas, sénateur LR de la Manche et Président de la commission des lois, était l’invité de Territoire Sénat ce mardi 28 novembre. Le sénateur revient sur les travaux de la commission d’enquête Benalla dont il est le Président.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

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Le sénateur, Président de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, fait le point sur l’avancement des travaux. Il déclare : « La commission d’enquête va rendre son rapport quand elle aura fini », sans toutefois donner de date. Il précise que « la semaine dernière encore, nous avons demandé un complément d’information. » Il explique le travail des sénateurs : « Nous écrivons aux ministres, aux autorités compétentes, nous exploitons les données reçues. […] Nous avons demandé comment se passe la sécurité des chefs de l’État à l’étranger. »

Affaire Benalla : « C’est un sujet très important »

À ceux qui critiquent la lenteur des travaux, il répond « qu’il n’y a que des avantages à traiter le sujet sereinement. » Le Sénat doit s’assurer que « la sécurité du Président est bien dirigée par des hauts fonctionnaires civils et militaires, sans interférence de personnes qui n’auraient pas les qualifications nécessaires. » Il rappelle la nécessité de « sortir un rapport de qualité qui mette sur la table toutes les données du problème. »

« M. Griveaux n’a pas de leçon de déontologie à donner »

Sur Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, qui avait mis en cause la « déontologie » du Sénat dans la tenue des débats, Philippe Bas refuse toujours de s’exprimer et d’ « entrer dans n’importe quelle polémique. » Il loue la sérénité des débats et l’effort de transparence de la haute chambre. Il conclut : « Personne ne peut dire qu’il y a eu le moindre dérapage dans la manière dont les travaux de cette commission ont eu lieu. »

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