Le sénateur, Président de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, fait le point sur l’avancement des travaux. Il déclare : « La commission d’enquête va rendre son rapport quand elle aura fini », sans toutefois donner de date. Il précise que « la semaine dernière encore, nous avons demandé un complément d’information. » Il explique le travail des sénateurs : « Nous écrivons aux ministres, aux autorités compétentes, nous exploitons les données reçues. […] Nous avons demandé comment se passe la sécurité des chefs de l’État à l’étranger. »
Affaire Benalla : « C’est un sujet très important »
À ceux qui critiquent la lenteur des travaux, il répond « qu’il n’y a que des avantages à traiter le sujet sereinement. » Le Sénat doit s’assurer que « la sécurité du Président est bien dirigée par des hauts fonctionnaires civils et militaires, sans interférence de personnes qui n’auraient pas les qualifications nécessaires. » Il rappelle la nécessité de « sortir un rapport de qualité qui mette sur la table toutes les données du problème. »
« M. Griveaux n’a pas de leçon de déontologie à donner »
Sur Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, qui avait mis en cause la « déontologie » du Sénat dans la tenue des débats, Philippe Bas refuse toujours de s’exprimer et d’ « entrer dans n’importe quelle polémique. » Il loue la sérénité des débats et l’effort de transparence de la haute chambre. Il conclut : « Personne ne peut dire qu’il y a eu le moindre dérapage dans la manière dont les travaux de cette commission ont eu lieu. »