Politique
Invitée de la matinale de Public Sénat, Sophie Primas a annoncé que le débat sur l’identité nationale, voulu par François Bayrou, sera lancé « début avril ».
Le
Par Marion D'Hondt
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Jeudi 21 mars, le bureau du Sénat étudiera l’opportunité de transmettre les trois noms de Kohler, Strzoda et Lavergne à la justice. Pour François Grosdidier, la réponse ne fait pas de doute : « Bien sûr qu’il faut transmettre. » Pour lui, « il y a eu mensonge ou, au minimum, des vérités glissantes ». Pour le sénateur, « il n’y a aucune raison de faire payer les lampistes », donc il faut « une saisine large, même au-delà de ces personnes ».
Sur d’éventuelles pressions sur le Sénat, François Grosdidier ne dément pas. Pour lui, « on a fait savoir à certains sénateurs que, à la veille de la réforme constitutionnelle, il serait mieux de rester dociles ». Selon le sénateur, « ce n’est pas le Président directement » qui fait pression, même si ce dernier a « tenté d’impressionner Gérard Larcher », par un coup de téléphone en septembre.
François Grosdidier refuse de confirmer l’identité des sénateurs approchés, mais explique le contexte au Sénat : « Quand des collègues vous disent que, à la veille de la réforme constitutionnelle, il serait bien d’avoir une attitude de compromis, on peut imaginer que des pressions ont été exercées. » Il poursuit, se demandant si « les sénateurs n’ont pas beaucoup à perdre à chercher un rapport de force ».
Questions au Gouvernement du 26 mars