Dans le 20 heures de TF1 et France 2, Michel Barnier dont le gouvernement est en sursis, dans l’attente du vote d’une motion de censure demain à l’Assemblée nationale, en a appelé à la « responsabilité » des députés. Il a considéré que les élus RN devront « rendre des comptes » a leurs électeurs s’ils votaient une motion rédigée « par l’extrême gauche ».
Affaire Benalla : « On progresse pas à pas », réagit Philippe Bas
Par Public Sénat
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Les sénateurs, « des petites personnes qui n'ont aucun droit et aucun respect pour la République française et la démocratie ». Une commission d’enquête « qui bafoue notre démocratie ». Les mots, violents, sont d’Alexandre Benalla. « Cela ne mérite pas de commentaire », réagit Philipe Bas, le président (LR) de la commission des Lois, à l’issue de trois nouvelles auditions ce matin.
Alexandre Benalla convoqué le 19 septembre
« Il faut que M. Benalla prenne conscience de l’importance de la représentation nationale dans notre pays et accorde à celle-ci le respect minimal qu’on est en droit d’attendre », ajoute le sénateur de la Manche, qualifié de « petit marquis » voulant « exister médiatiquement » par Alexandre Benalla.
L’ancien chargé de mission devrait être « normalement » auditionné dans la matinée du 19 septembre, selon Philippe Bas.
« C’est compliqué à comprendre » : les sénateurs butent toujours sur le permis de port d’arme
Les auditions du chef de cabinet d’Emmanuel Macron, du commandant militaire de la présidence de l’Élysée ou encore du commissaire Creusat ont-elles permis à la commission d’enquête d’avancer ? « On progresse pas à pas », considère Philippe Bas.
Il y a « un pas dans la direction d’une reconnaissance d’un rôle en matière de sécurité [joué par Alexandre Benalla, NDLR] mais il y a toujours un refus d’admettre qu’il pouvait avoir une fonction de protection rapprochée, malgré le permis de port d’armes », résume le sénateur. « C’est compliqué à comprendre ».
Ce rôle en matière de sécurité apparaît après les déclarations de François-Xavier Lauch, le chef de cabinet à la présidence. « Il nous a précisé que M. Benalla avait une fonction de coordination des services de sécurité », retient Philippe Bas. De l’avis du commandant militaire, Alexandre Benalla était aussi « un peu à la charnière entre ce que fait le GSPR [Groupe de sécurité de la présidence de la République] et commandement militaire ».