Affaire Benalla : pour Kohler, Strozda, et Lavergne, « les griefs sont assez mineurs » selon Hervé Marseille
Jeudi, au lendemain de la remise du rapport de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille, a fait part de son désaccord de voir le parquet saisi suite aux déclarations d’Alexis Kohler, de Patrick Strozda et du général, Lionel Lavergne.

Affaire Benalla : pour Kohler, Strozda, et Lavergne, « les griefs sont assez mineurs » selon Hervé Marseille

Jeudi, au lendemain de la remise du rapport de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille, a fait part de son désaccord de voir le parquet saisi suite aux déclarations d’Alexis Kohler, de Patrick Strozda et du général, Lionel Lavergne.
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Lors de la remise de son rapport, mercredi, le président et les co-rapporteurs de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla ont indiqué leur intention de solliciter Gérard Larcher « de bien vouloir demander au Bureau du Sénat de saisir le ministère public » des déclarations du directeur de cabinet du président Macron, Patrick Strzoda, du secrétaire général de la présidence de la République, Alexis Kohler, et du chef du groupe de sécurité de la présidence de la République, le général Lionel Lavergne. (voir notre article)

En effet, la commission d’enquête du Sénat a considéré qu’après les auditions de « plusieurs collaborateurs du président de la République », avait été « mis au jour dans leurs déclarations un certain nombre d'omissions, d'incohérences et de contradictions » de leur part.

Interrogé par Public Sénat, jeudi, le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille, n’est pas de cet avis. « S’agissant des collaborateurs du président de la République, sur des sujets qui me paraissent très mineurs, personnellement, je ne suis pas d’accord.

Le sénateur, membre de la majorité sénatoriale, poursuit : « On demande (…) que le dossier (d’Alexandre Benalla) soit traduit devant le parquet parce qu’il a menti et c’est vrai. En revanche s’agissant du directeur de cabinet du président de la République, s’agissant du secrétaire général de la présidence, s’agissant du général Lavergne, je pense que les griefs qui sont faits sont assez mineurs et ne me paraissent pas devoir apporter de suites ».

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