Affaire Benalla : pour Kohler, Strozda, et Lavergne, « les griefs sont assez mineurs » selon Hervé Marseille
Jeudi, au lendemain de la remise du rapport de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille, a fait part de son désaccord de voir le parquet saisi suite aux déclarations d’Alexis Kohler, de Patrick Strozda et du général, Lionel Lavergne.

Affaire Benalla : pour Kohler, Strozda, et Lavergne, « les griefs sont assez mineurs » selon Hervé Marseille

Jeudi, au lendemain de la remise du rapport de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille, a fait part de son désaccord de voir le parquet saisi suite aux déclarations d’Alexis Kohler, de Patrick Strozda et du général, Lionel Lavergne.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Lors de la remise de son rapport, mercredi, le président et les co-rapporteurs de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla ont indiqué leur intention de solliciter Gérard Larcher « de bien vouloir demander au Bureau du Sénat de saisir le ministère public » des déclarations du directeur de cabinet du président Macron, Patrick Strzoda, du secrétaire général de la présidence de la République, Alexis Kohler, et du chef du groupe de sécurité de la présidence de la République, le général Lionel Lavergne. (voir notre article)

En effet, la commission d’enquête du Sénat a considéré qu’après les auditions de « plusieurs collaborateurs du président de la République », avait été « mis au jour dans leurs déclarations un certain nombre d'omissions, d'incohérences et de contradictions » de leur part.

Interrogé par Public Sénat, jeudi, le président du groupe centriste du Sénat, Hervé Marseille, n’est pas de cet avis. « S’agissant des collaborateurs du président de la République, sur des sujets qui me paraissent très mineurs, personnellement, je ne suis pas d’accord.

Le sénateur, membre de la majorité sénatoriale, poursuit : « On demande (…) que le dossier (d’Alexandre Benalla) soit traduit devant le parquet parce qu’il a menti et c’est vrai. En revanche s’agissant du directeur de cabinet du président de la République, s’agissant du secrétaire général de la présidence, s’agissant du général Lavergne, je pense que les griefs qui sont faits sont assez mineurs et ne me paraissent pas devoir apporter de suites ».

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Affaire Benalla : pour Kohler, Strozda, et Lavergne, « les griefs sont assez mineurs » selon Hervé Marseille
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le