Affaire Benalla : « Quand on regarde la saga, on hésite entre une comédie et une tragédie » déplore Claude Malhuret
Claude Malhuret, sénateur Les Indépendants de l’Allier, était l’invité de Territoire Sénat ce matin. Le sénateur s’exprime sur l’affaire Benalla, dans le cadre de la remise du rapport de la commission d’enquête mercredi.

Affaire Benalla : « Quand on regarde la saga, on hésite entre une comédie et une tragédie » déplore Claude Malhuret

Claude Malhuret, sénateur Les Indépendants de l’Allier, était l’invité de Territoire Sénat ce matin. Le sénateur s’exprime sur l’affaire Benalla, dans le cadre de la remise du rapport de la commission d’enquête mercredi.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Claude Malhuret considère qu’il y a eu un problème « avec l’exécutif et Alexandre Benalla lui-même ». Pour le sénateur, « quand on regarde la saga, on hésite entre une comédie et une tragédie ». Il poursuit, parlant de « quelqu’un d’origine modeste qui, un beau jour, pète les plombs ».

Claude Malhuret considère que « d’un point de vue humain, c’est tragique ». Il rappelle qu’Alexandre Benalla a été choisi « pour une campagne, ce qui n’est pas la même chose que la présidence, pourtant, il a été gardé ».

À l’avenir, Claude Malhuret prédit qu’ « il faudra sans doute faire mieux », mais que « le nouveau monde est comme l’ancien ». Il est assez pessimiste, considérant qu’ « on verra encore ce genre de feuilleton dans le futur ».

Claude Malhuret rappelle que la commission d’enquête « ne peut pas dépasser son rôle constitutionnel ». Ainsi, le rapport se concentrera sur « le témoignage d’Alexandre Benalla et les recommandations », sans traiter les faits couverts par la justice.

Partager cet article

Dans la même thématique

Affaire Benalla : « Quand on regarde la saga, on hésite entre une comédie et une tragédie » déplore Claude Malhuret
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le