Affaire Benalla : « Quand on regarde la saga, on hésite entre une comédie et une tragédie » déplore Claude Malhuret
Claude Malhuret, sénateur Les Indépendants de l’Allier, était l’invité de Territoire Sénat ce matin. Le sénateur s’exprime sur l’affaire Benalla, dans le cadre de la remise du rapport de la commission d’enquête mercredi.

Affaire Benalla : « Quand on regarde la saga, on hésite entre une comédie et une tragédie » déplore Claude Malhuret

Claude Malhuret, sénateur Les Indépendants de l’Allier, était l’invité de Territoire Sénat ce matin. Le sénateur s’exprime sur l’affaire Benalla, dans le cadre de la remise du rapport de la commission d’enquête mercredi.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Claude Malhuret considère qu’il y a eu un problème « avec l’exécutif et Alexandre Benalla lui-même ». Pour le sénateur, « quand on regarde la saga, on hésite entre une comédie et une tragédie ». Il poursuit, parlant de « quelqu’un d’origine modeste qui, un beau jour, pète les plombs ».

Claude Malhuret considère que « d’un point de vue humain, c’est tragique ». Il rappelle qu’Alexandre Benalla a été choisi « pour une campagne, ce qui n’est pas la même chose que la présidence, pourtant, il a été gardé ».

À l’avenir, Claude Malhuret prédit qu’ « il faudra sans doute faire mieux », mais que « le nouveau monde est comme l’ancien ». Il est assez pessimiste, considérant qu’ « on verra encore ce genre de feuilleton dans le futur ».

Claude Malhuret rappelle que la commission d’enquête « ne peut pas dépasser son rôle constitutionnel ». Ainsi, le rapport se concentrera sur « le témoignage d’Alexandre Benalla et les recommandations », sans traiter les faits couverts par la justice.

Partager cet article

Dans la même thématique

Affaire Benalla : « Quand on regarde la saga, on hésite entre une comédie et une tragédie » déplore Claude Malhuret
2min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « Nous devons écouter » le chef d’état-major des Armées, soutient Gérard Larcher

Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.

Le

Affaire Benalla : « Quand on regarde la saga, on hésite entre une comédie et une tragédie » déplore Claude Malhuret
4min

Politique

VIDEO. Risque de guerre avec la Russie : la France doit « accepter de perdre ses enfants », prévient le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon

Devant le congrès des maires, le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon, a affirmé qu’en cas de guerre avec la Russie, on devait « accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est ». Autrement dit, accepter la mort de soldats et la nécessité « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense ». Dans cette optique, il estime que les maires ont « un rôle majeur » pour relayer le message.

Le