Par Marion D'Hondt
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Ronan Dantec considère que la position de Gérard Larcher, de dire « le droit, rien que le droit et tout le droit », est « la seule position possible ». Il rappelle que le Bureau du Sénat se détermine à partir du rapport de Valérie Létard, sénatrice centriste du Nord, qui reprend les conclusions de la commission Benalla. L’essentiel, pour Ronan Dantec, est que la décision « n’apparaisse pas politicienne […] pour ou contre l’Élysée ».
Ronan Dantec ne connaît pas les votes des différents membres du Bureau, mais il connaît les positions des Présidents de groupe. Bruno Retailleau, chef de file des Républicains, est « dans une opposition frontale au gouvernement » et c’est pourquoi il souhaite transmettre. À l’inverse, Hervé Marseille chez les centristes, est « plus bienveillant » et souhaite se limiter aux cas de Benalla et Crase. Il insiste sur le fait qu’il ne veut « surtout pas de lecture purement politique ».
Concernant les pressions, dont faisait état François Grosdidier, sénateur de la Moselle, sur notre antenne, Ronan Dantec ne confirme pas. Il poursuit : « C’est lui qui le dit ! Je ne sais pas si c’est faux, moi je n’en ai pas reçues, mais je ne suis pas au Bureau. » Pour lui, il est difficile de cerner la limite entre « faux témoignage, omission et mauvais renseignement ». La mission du Bureau sera donc de « dire la loi » avant une éventuelle transmission au parquet.
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