Affaire Benalla : « Une garde à vue semble le minimum » estime Marie-Pierre de la Gontrie

Affaire Benalla : « Une garde à vue semble le minimum » estime Marie-Pierre de la Gontrie

Au micro de « Sénat 360 », Marie-Pierre de la Gontrie, membre de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla et sénatrice (PS) de Paris, réagit à la garde à vue d’Alexandre Benalla.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alexandre Benalla a été placé en garde à vue dans l’enquête sur ses passeports diplomatiques, ce jeudi.

« Cela ne devrait pas impacter les travaux de la commission d’enquête » estime Marie-Pierre de la Gontrie, membre de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla.

La sénatrice (PS) de Paris insiste sur le fait que l’affaire Benalla « n’aurait jamais été révélée au grand jour » sans la presse et la commission d’enquête du Sénat.

Marie-Pierre de la Gontrie est revenue sur l’audition de Patrick Strzoda, le directeur de cabinet de l’Élysée : « [il] nous a dit des choses assez surprenantes et très affirmatives (…) Il nous indique qu’Alexandre Benalla aurait utilisé une vingtaine de fois ce passeport sans que, semble-t-il [et] c’est un petit peu plus étrange, les services français (…) n’en aient eu connaissance. Là, on a trouvé Jean-Yves Le Drian un tout petit peu plus mal à l’aise par rapport à cela (…)  On sait que la présence d’Alexandre Benalla les 5 et 6 décembre [a été] révélée par (…) « La lettre du continent » (…) Pour autant, Jean-Yves Le Drian nous a dit n’avoir été informé qu’après le 24 décembre (…) de la présence d’Alexandre Benalla (…) On est dans quelque chose qui, si on est gentil, une organisation de pieds nickelés, si on est plus suspicieux, dans quelque chose où l’on n’est pas totalement sûr que ce soit la réalité. »

Et de conclure : « Il y a au minimum, une accumulation de passeports, un usage qui n’est pas conforme à la réglementation puisqu’ [Alexandre Benalla] n’était plus en poste. Et par ailleurs, les propos de Patrick Strzoda indiquant que cela avait été établi à partir d’un document qui n’était pas authentique (…) Une garde à vue, en tout cas une interrogation de Benalla, semble le minimum. »

Dans la même thématique

PARIS : Manifestation du 1er Mai
3min

Politique

1er mai : quels sont les principaux rassemblements prévus en France ?

Comme chaque année, la journée internationale des droits des travailleurs sera marquée par de nombreux défilés à travers la France. Malgré un agenda social chargé, les deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT ne défileront pas ensemble lors des traditionnelles manifestations du 1er mai.

Le

Affaire Benalla : « Une garde à vue semble le minimum » estime Marie-Pierre de la Gontrie
6min

Politique

Scandale des eaux en bouteille : « Le dispositif global interministériel a sous-estimé la profondeur de cette affaire », estime l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne

Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale, Aurélien Rousseau est revenu sur sa connaissance du scandale de Nestlé Waters et l’implication des pouvoirs publics. S’il reconnaît avoir pris la décision autorisant la filtration en dessous de 0,8 micron, l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne écarte tout conflit d’intérêts.

Le

Affaire Benalla : « Une garde à vue semble le minimum » estime Marie-Pierre de la Gontrie
4min

Politique

Laïcité dans le Sport : la ministre, Marie Barsacq assure que « le gouvernement dans son ensemble » soutient la proposition de loi du Sénat

Interrogée par les sénateurs sur sa position au sujet de proposition de loi LR visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives et dans les piscines municipales, la ministre des Sports, Marie Barsacq a indiqué que « le gouvernement dans son ensemble soutenait » le texte. Le mois dernier, elle avait affirmé « que le port du voile n’était pas de l’entrisme ».

Le