Pour Philippe Dallier, le rapport a établi que « M. Benalla s’occupait de la sécurité du Président », mais tout ça reste « extrêmement flou ». Toutefois, « le Sénat était tout à fait fondé à comprendre comment la sécurité du Président était organisée ».
Philippe Dallier rappelle qu’Alexandre Benalla, à l’époque, « a 26 ans et aucune expérience » et « se retrouve en position de donner des ordres au GSPR ». Pour lui, « c’est incroyable ».
Philippe Dallier a été « choqué » de voir « le Premier ministre sortir sur le perron de Matignon pour critiquer le travail du Sénat », surtout que « ce travail a été unanimement salué par la presse », « même par France culture ».
D’ailleurs, Philippe Dallier a constaté qu’ « Édouard Philippe n’avait pas l’air très à l’aise dans sa déclaration », « on le sentait mal à l’aise pour l’image de sa fonction ».
Philippe Dallier considère que « cette affaire a été un naufrage depuis le début », « en termes de gestion de crise » et « parce qu’on a découvert qu’à l’Élysée les choses étaient faites à l’emporte-pièce ».
Philippe Dallier revient sur l’affaire des contrats russes, deux contrats négociés par M. Benalla alors qu’il était encore en poste à l’Élysée. Pour le sénateur, « cette affaire est gravissime ».