Affaire Bétharram : « S’il est établi que le Premier ministre a entretenu cette espèce d’omerta, je ne vois pas comment il pourrait ne pas démissionner », selon Stéphane Troussel 

Invité de la matinale de Public Sénat, le porte-parole du PS et président du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel appelle à la démission du Premier ministre s’il a une forme d’omerta autour de Notre-Dame de Bétharram.
Henri Clavier

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« À un moment ou à un autre le Premier ministre n’a pas dit la vérité », déplore Stéphane Troussel, porte-parole du PS, en référence aux déclarations de François Bayrou dans le cadre de l’affaire Bétharram. L’ancien ministre de l’Éducation nationale est soupçonné de ne pas avoir dit tout ce qu’il savait sur les violences et agressions sexuelles ayant eu lieu dans le collège-lycée Notre-Dame de Bétharram où étaient scolarisés certains enfants de François Bayrou.  

« S’il est établi que le Premier ministre par une forme de complaisance, une forme de silence a entretenu cette espèce d’omerta pour protéger l’institution Bétharram, je ne vois pas comment il pourrait ne pas démissionner », affirme Stéphane Troussel. Selon les révélations de Médiapart et du Monde, François Bayrou aurait été au courant de plusieurs faits de violences au sein de l’établissement. Le Premier ministre a finalement reconnu qu’il avait eu connaissance d’une gifle. « Il y a des doutes, il y a encore des zones d’ombre », souligne Stéphane Troussel qui se dit favorable au lancement d’une commission d’enquête parlementaire sur le sujet. 

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