Affaire Business France: Pénicaud n’a été « ni entendue ni convoquée »
La ministre du Travail Muriel Pénicaud, ancienne directrice de Business France mis en cause pour une soirée organisée en 2016 à...

Affaire Business France: Pénicaud n’a été « ni entendue ni convoquée »

La ministre du Travail Muriel Pénicaud, ancienne directrice de Business France mis en cause pour une soirée organisée en 2016 à...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La ministre du Travail Muriel Pénicaud, ancienne directrice de Business France mis en cause pour une soirée organisée en 2016 à Las Vegas, a affirmé mercredi n'avoir été "ni entendue ni convoquée" par les juges.

"Je n'ai été ni entendue ni convoquée", a-t-elle assuré sur LCI.

Une enquête pour "favoritisme et recel de favoritisme" a été ouverte afin de vérifier les conditions d'attribution d'un contrat établi pour l'organisation d'un déplacement d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, à Las Vegas en 2016. Business France, que Muriel Pénicaud dirigeait alors, avait confié à Havas, sans appel d'offres spécifique, la quasi-totalité des prestations pour lesquelles l'agence a perçu 289.000 euros, après renégociation.

"Mes services m'ont signalé une erreur, j'ai donc fait faire un audit externe indépendant qui a été suivi par une inspection des finances", a indiqué Mme Pénicaud.

La ministre du Travail s'est dite "très sereine" quant à l'enquête en cours, tout en rappelant qu'elle démissionnerait du gouvernement en cas de mise en examen.

De son côté, Havas explique avoir signé en 2015 avec Business France un contrat-cadre sur "la promotion de l'attractivité économique de la France" notamment aux États-Unis, remporté à l'issue d'un appel d'offres. L'agence de communication soutient qu'à ce titre, l'opération à Las Vegas ne nécessitait pas de mise en concurrence spécifique.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le