Affaire Daval: Dupont-Aignan défend Schiappa « au nom de la liberté de parole »
Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a jugé dimanche que Marlène Schiappa avait eu raison de s'exprimer...

Affaire Daval: Dupont-Aignan défend Schiappa « au nom de la liberté de parole »

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a jugé dimanche que Marlène Schiappa avait eu raison de s'exprimer...
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Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a jugé dimanche que Marlène Schiappa avait eu raison de s'exprimer concernant le meurtre d'Alexia Daval, affirmant qu'"il n'y a plus de liberté de parole".

"Je la trouve sympathique cette Mme Schiappa et elle a raison. Parce qu'il n'y a plus de liberté de parole. Est-ce qu'on peut laisser les gens parler dans notre pays ? Les ministres, les députés...", s'est exclamé le député de l'Essonne au "Grand Rendez-Vous" Europe1-CNews-Les Echos.

Pour l'ancien candidat à la présidentielle, la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes a dit "quelque chose de très juste" en jugeant "scandaleux" les propos d'un des avocats de Jonathann Daval mettant en avant la "personnalité écrasante" d'Alexia Daval, dont le mari a avoué le meurtre.

"C'est insupportable (les propos de l'avocat) quand on sait que des femmes meurent tous les jours sous les coups de leur mari", a-t-il affirmé, plaidant que "les juges sont libres de juger, les hommes politiques et les ministres ont encore le droit de parler. Il faut arrêter cette espèce de terreur française où l'on ne peut plus rien dire".

Interrogé plus tôt sur le projet de loi annoncé sur les "fake news", M. Dupont-Aignan a répliqué : "Ce sont les juges qui vont décider qui dit la vérité ?"

Il a alors indiqué qu'il était convoqué prochainement "pour incitation à la haine raciale" devant "le tribunal de Paris" - "j'ai eu un choc" -, pour "un tweet pendant la campagne présidentielle au lendemain des statistiques migratoires de 2016, j'ai écrit qu'il y avait un changement de population parce que, pour la première fois, le solde naturel était inférieur au flux migratoire".

"Un élu de la République qui s'exprime sur des statistiques migratoires et qui ne fait que dire la vérité est traduit en justice ! J'espère que je serai blanchi. Mais on est en train de réinventer le délit d'opinion", a ajouté le président de DLF.

Pour lui, "le pouvoir, qui voit que la réalité ne correspond pas à son discours, voudrait faire taire les Français. C'est partout dans le monde. En vérité, ils veulent le système chinois : l'ultracapitalisme et le parti unique".

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