Affaire Fillon: une députée ironise sur « la guerre » déclenchée avec son conjoint
Décompte des plats surgelés décongelés, des kilomètres parcourus, des contraintes vestimentaires imposées... La députée...

Affaire Fillon: une députée ironise sur « la guerre » déclenchée avec son conjoint

Décompte des plats surgelés décongelés, des kilomètres parcourus, des contraintes vestimentaires imposées... La députée...
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Décompte des plats surgelés décongelés, des kilomètres parcourus, des contraintes vestimentaires imposées... La députée socialiste Michèle Delaunay ironise dans un billet de blog sur "la guerre" déclenchée avec son conjoint par l'affaire de l'emploi présumé fictif de l'épouse de François Fillon.

Dans ce billet, titré "emploi réel, salaire fictif" et relayé mardi sur son compte Twitter, l'élue de Gironde assure ne jamais se réjouir "des malheurs de l'équipe adverse, ne serait-ce que parce qu'ils rejaillissent en général à plein flot sur l'ensemble de la classe politique".

"Mais là, c’est pire…", dit-elle, au sujet de l'affaire concernant l'emploi de Penelope Fillon comme collaboratrice parlementaire du candidat de la droite. "Le PenelopeGate a délié les langues" avec des conjoints "qui réclament leur dû et menacent leur élu(e) - à la fois de leur coeur et du suffrage universel - de dénonciation pour emploi réel, salaire fictif".

"J'en ai un de ce modèle à la maison que je trouve matin et soir, comptant ses kilomètres, à pied dans des buts de tractage, sur 4 roues dans des buts de voiturage, fouillant mes archives pour traquer chaque faute de ponctuation ou d’orthographe dans mes documents électoraux qu'il a corrigés en 10 ans… J’en passe: chaque jour, la liste s’allonge et me condamne" poursuit Mme Delaunay.

"J'en suis venue au point, en vue de négociations, de comptabiliser les plats Picard que j’ai décongelés pour lui" et les "+kneipp+ à lanières que je lui ai fait abandonner en même temps que les chaussettes qu’il portait avec", égrène l'élue socialiste.

"Bref, c’est la guerre, d’autant que ses amis se liguent pour témoigner en sa faveur (..) La politique n’est pas un long fleuve tranquille", conclut la députée.

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