Pour le président socialiste du département de Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron devrait admettre « que les Français, consultés à trois reprises en juin et juillet, l’ont sanctionné ». Une éventuelle nomination de François Bayrou, reçu à l’Élysée ce vendredi matin, serait donc un mauvais signal.
Affaire Hulot : « Avoir du pouvoir n’autorise pas à être érotomane »
Par Public Sénat
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« Quand on a un pouvoir politique, quand on a un pouvoir médiatique, ça n’autorise pas à être érotomane. Voilà ce que je pense ». Invité de l’émission Audition publique (sur Public Sénat, LCP-Assemblée nationale et Le Figaro Live), le président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, Patrick Mignola a été interrogé sur accusations de viols et d’agressions sexuelles qui visent Nicolas Hulot.
Le député a fustigé ceux « qui pensent qu’on est beaucoup plus séduisant pour les femmes parce qu’on exerce un pouvoir. Il y a certainement des femmes qui aiment les hommes de pouvoir, des hommes qui aiment les femmes de pouvoirs. Mais pour autant ça n’autorise pas à se considérer plus séduisant ou plus habilité à la drague lourde et éventuellement à des actes un peu forcés », ajoute-t-il avant de rappeler qu’il n’a « jamais eu des relations excellentes avec Nicolas Hulot ».
« J’ai trouvé qu’il n’était pas au niveau quand il était ministre. Il avait des engagements sur un sujet fondamental. Il est arrivé au gouvernement avec beaucoup d’idées, il ne les a pas mis en œuvre parce qu’il ne faisait pas exactement tout ce qu’il voulait. Alors que l’acte politique c’est précisément de trouver des calendriers, des compromis », a-t-il taclé.
En conclusion, Patrick Mignola affirme « qu’il n’a pas eu à traiter » de sujets de violences sexuelles » au sein de sa famille politique.
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