Affaire Mila: « Il n’existera jamais sous l’autorité de ce gouvernement de délit de blasphème » assure Christophe Castaner
Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Christophe Castaner ministre de l’Intérieur a rappelé que le délit de blasphème n’existait pas en France et qu’il n’existerait « jamais sous l’autorité de ce gouvernement ».

Affaire Mila: « Il n’existera jamais sous l’autorité de ce gouvernement de délit de blasphème » assure Christophe Castaner

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Christophe Castaner ministre de l’Intérieur a rappelé que le délit de blasphème n’existait pas en France et qu’il n’existerait « jamais sous l’autorité de ce gouvernement ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogé sur l’affaire Mila, cette adolescente menacée de mort après avoir tenu sur les réseaux sociaux, des propos violents contre l’Islam, Christophe Castaner ministre de l’Intérieur a répondu en évoquant « une situation humainement dramatique » : « Nous pensons à cette jeune femme Mila, qui, sur les réseaux sociaux (…) a émis une opinion et a vu un déferlement de haine se liguer contre elle. Il y a deux enquêtes ouvertes (…) la première est liée aux menaces de mort qu’elle a reçues et la seconde pour provocation à la haine raciale (…) Il n’existera jamais sous l’autorité de ce gouvernement de délit de blasphème. La liberté même d’expression dans notre pays permet à chacune et chacun de pouvoir critiquer une religion. »

Et d’ajouter : « Il est inacceptable, insupportable même que certains, au nom de l’institution qu’il représente aient pu laisser penser que cela était interdit. Et nous devons lutter pied à pied contre cela. »

Mais le ministre de l’Intérieur a rappelé aussi qu’il était du rôle de l’État de protéger chaque religion : « Nous devons aussi protéger toutes les religions et refuser les appels à la haine au nom d’une religion. »

Partager cet article

Dans la même thématique

5min

Politique

Conférence Travail et Retraites : « Si on veut avancer sur les retraites, il faut passer par la case travail »

Alors que la bataille à laquelle se livrent l’exécutif et les députés sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale bat son plein à l’Assemblée nationale, les partenaires sociaux se réunissent ce matin pour la première plénière de la conférence sur les retraites. Souhaitée par Sébastien Lecornu, le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou y voit une « démarche moderne et inédite », souhaitant replacer le travail au cœur des débats.

Le