Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure » tacle Laurence Rossignol
Sur le plateau de Public Sénat, Laurence Rossignol, sénatrice (PS) de l’Oise a critiqué les propos de Ségolène Royal réagissant à l’affaire Mila.

Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure » tacle Laurence Rossignol

Sur le plateau de Public Sénat, Laurence Rossignol, sénatrice (PS) de l’Oise a critiqué les propos de Ségolène Royal réagissant à l’affaire Mila.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Critiquer une religion, ça n’empêche pas d’avoir du respect, de l’éducation, de la connaissance, de l’intelligence par rapport à ce qu’on dit ». Ce sont les propos qu’a tenus Ségolène Royal dimanche 2 février sur France 3, au sujet de Mila, cette adolescente menacée de mort après avoir violemment critiqué l’islam sur les réseaux sociaux.

Une réaction qu’a vertement critiquée la sénatrice (PS) de l’Oise Laurence Rossignol : « Je crois que les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure par ailleurs cohérents avec d’autres prises de position qu’elle a pu avoir par le passé sur ces sujets-là (…) L’angle qu’elle choisit c’est celui du respect. C’est justement ce qui est reproché à Mila, d’avoir manqué de respect à la religion, à Dieu, au prophète (…) Et Ségolène Royal se resitue sur la même critique. Elle valide le propos des harceleurs en disant « cette jeune fille a manqué de respect. »

Et d’ajouter : « Le respect pour les personnes n’est pas la même chose que l’irrespect auquel on peut accéder à l’égard des concepts. La religion est un concept. Ses symboles, ses représentations peuvent être traités de manière irrespectueuse. »

Dans la même thématique

Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure » tacle Laurence Rossignol
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Affaire Mila : « Les propos de Ségolène Royal sont une faute politique majeure » tacle Laurence Rossignol
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le