Affaire Vincent Lambert : Alain Milon « ne partage pas le bonheur » de François-Xavier Bellamy
François-Xavier Bellamy « s’est dit heureux » de la décision de la Cour d’appel de Paris ordonnant la reprise des traitements de Vincent Lambert. « Ce n’est vraiment pas aux politiques de se prononcer sur sujet » le reprend Alain Milon, président LR de la commission des affaires sociales du Sénat.

Affaire Vincent Lambert : Alain Milon « ne partage pas le bonheur » de François-Xavier Bellamy

François-Xavier Bellamy « s’est dit heureux » de la décision de la Cour d’appel de Paris ordonnant la reprise des traitements de Vincent Lambert. « Ce n’est vraiment pas aux politiques de se prononcer sur sujet » le reprend Alain Milon, président LR de la commission des affaires sociales du Sénat.
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Sur Europe 1, ce mardi, la tête de liste LR pour les Européennes, s’est dit « heureux » de la décision de la cour d'appel de Paris ordonnant le rétablissement des soins de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis dix ans. Interrogé par Public Sénat, peu avant les questions d’actualité, le président LR de la commission des affaires sociales du Sénat, Alain Milon a indiqué ne « pas partager le bonheur » de François-Xavier Bellamy. « Ce que j’aimerais, dans la mesure où on a une famille qui souffre, un personnel soignant qui souffre, c’est que les politiques ne se mêlent pas trop de ça » (…) Ce n’est vraiment pas aux politiques de se prononcer sur sujet comme celui-là qui est un sujet médical, familial, ensuite et légal dans le cadre de la loi Claeys Leonetti » a-t-il précisé.

Médecin de formation, Alain Milon est également revenu sur la notion « d’obstination déraisonnable » telle que défini dans la loi Claeys Leonetti. « Est-ce qu’on est dans le cas d’une obstination déraisonnable ? L’équipe soignante le dit en tout cas. Moi ce que j’aimerais, c’est connaître un peu mieux le dossier médical de Vincent Lambert, savoir si son encéphalogramme est plat (…) S’il n’a plus de chance de revenir. Il n’y a pas de raison de continuer. Maintenant la loi Claeys Leonetti prévoit des directives anticipées et là il n’y en a pas et c’est dommage. C’est tout le problème. À la vue de cette affaire, il serait bien que chacun soit obligé de donner à un moment donné ses directives anticipées quitte à les changer au fur et à mesure de son évolution » a-t-il plaidé.

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