Affaire Vincent Lambert: “Ce n’est pas un assassinat”, juge Jean Leonetti (LR)

Affaire Vincent Lambert: “Ce n’est pas un assassinat”, juge Jean Leonetti (LR)

L'arrêt des traitements de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de 10 ans, n'est "pas un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'arrêt des traitements de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de 10 ans, n'est "pas un assassinat", a jugé mercredi sur Cnews le président par intérim du parti LR Jean Leonetti, père de la loi de 2016 régissant la fin de vie.

Le médecin de ce patient devenu le symbole du débat sur la fin de vie en France a engagé mardi un nouvel arrêt des traitements, rendu possible vendredi par la Cour de cassation.

"Cette histoire est un drame humain absolu", estime Jean Leonetti, lui-même cardiologue. "On a une famille déchirée, on a une impasse médicale, beaucoup de gens parlent sans connaître le dossier".

Pour M. Leonetti, les médecins qui ont arrêté les traitements "ont médicalement, légalement et juridiquement raison".

"Aujourd'hui, vous avez une médecine tellement performante qu'elle peut maintenir en vie presque de manière quasiment indéfinie des corps dans lesquels il n'y a plus de pensée, plus de conscience, plus de relation à l'autre", souligne-t-il.

La "vie biologique (de Vincent Lambert, NDLR) existe, mais trois groupes d'experts successifs ont dit qu'il n'avait pas de conscience d'exister", a-t-il rappelé. "La vraie question, c'est: +qu'est-ce qu'il aurait voulu?".

S'il dit "comprendre" la position de la mère de Vincent Lambert, qui veut porter plainte pour "meurtre avec préméditation" contre le médecin qui a ordonné l'arrêt des traitements, M. Leonetti estime qu'"on n'est pas obligé d'entraîner une violence qui dit que c'est un assassinat. Ce n'est pas un assassinat", assure-t-il.

Dans la même thématique

Affaire Vincent Lambert: “Ce n’est pas un assassinat”, juge Jean Leonetti (LR)
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

Affaire Vincent Lambert: “Ce n’est pas un assassinat”, juge Jean Leonetti (LR)
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le