Affronter Macron au 2nd tour? Un « cadeau » pour Marine Le Pen
Marine Le Pen a assuré mardi à l'AFP n'avoir "aucune inquiétude" sur la montée en puissance d'Emmanuel Macron, affirmant que se...

Affronter Macron au 2nd tour? Un « cadeau » pour Marine Le Pen

Marine Le Pen a assuré mardi à l'AFP n'avoir "aucune inquiétude" sur la montée en puissance d'Emmanuel Macron, affirmant que se...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a assuré mardi à l'AFP n'avoir "aucune inquiétude" sur la montée en puissance d'Emmanuel Macron, affirmant que se retrouver face à "ce mondialiste décomplexé" au second tour de la présidentielle serait au contraire "un cadeau".

"Si Macron pouvait être face à moi au second tour, quel cadeau! On ne peut pas rêver une confrontation aussi claire et totale sur le plan des idées", a déclaré la présidente du Front national, candidate à l'élection présidentielle.

L'ancien ministre de l'Economie de François Hollande "a la mondialisation décomplexée, alors que les autres sont des mondialistes honteux et font croire qu'ils sont patriotes, comme Fillon", a-t-elle ajouté.

"Macron est un gaffeur absolument gigantesque et quand il va s'agir de parler du fond, ça va être beaucoup plus compliqué pour lui. Pour l'instant, ce qu'il dit dans ses meetings, c'est une succession de platitudes", a ironisé Mme Le Pen.

Pas d'inquiétude donc dans les rangs du FN, contrairement au PS et à la droite, sur le "phénomène" Macron? "Absolument aucune. Je dirais au contraire une espérance. Un face-à-face entre un mondialiste aussi caricatural et décomplexé que lui et une patriote comme moi, c'est l'idéal", a ajouté Marine Le Pen.

Celle qui répète à l'envi que la vraie ligne de fracture politique n'est plus entre la droite et la gauche mais entre "patriotes et mondialistes" voit dans ce potentiel duel le prélude à une "recomposition" plus large.

"Actuellement, on attend que Macron ait définitivement tué le PS et après, on s'attachera à démonter son programme", a ajouté un responsable du Front national.

Partager cet article

Dans la même thématique

Affronter Macron au 2nd tour? Un « cadeau » pour Marine Le Pen
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le