Age pivot : « La volonté du gouvernement n’est pas d’augmenter les cotisations sociales » déclare Marc Fesneau
La question du maintien de l’âge pivot pour équilibrer financièrement le système des retraites cristallise les tensions entre l’exécutif et la CFDT. Le gouvernement ne compte pas y renoncer mais affirme rester ouvert aux propositions des partenaires sociaux.

Age pivot : « La volonté du gouvernement n’est pas d’augmenter les cotisations sociales » déclare Marc Fesneau

La question du maintien de l’âge pivot pour équilibrer financièrement le système des retraites cristallise les tensions entre l’exécutif et la CFDT. Le gouvernement ne compte pas y renoncer mais affirme rester ouvert aux propositions des partenaires sociaux.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

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Age pivot ou non ? La question reste en suspens. Alors qu’Édouard Phillippe reçoit les partenaires sociaux ce mercredi et jeudi, Laurent Berger (CFDT) a lui émis l’idée d’une augmentation des cotisations sociales en lieu et place du recul de l’âge de départ à la retraite.

Une idée « entendue » par le gouvernement, qui refuse pourtant de se prononcer pour. « La volonté du gouvernement n'est pas d'augmenter les cotisations sociales ou les impôts » affirme Marc Fesneau, ministre auprès du 1er ministre et chargé des relations avec le Parlement.

Mais l’exécutif reste flou sur les mesures négociables ou non de la réforme : « Si les partenaires sociaux disent ‘on pense que c'est un bon système parce que finalement c'est assez faible en termes d'augmentation, c'est tenable et ça permet d'équilibrer le système’, alors regardons » déclare Marc Fesneau.

Pour lui, la priorité est avant tout d’équilibrer financièrement le système des retraites. « On a fait cette réforme pour que des jeunes qui rentrent sur le marché du travail, ils aient le sentiment que cette réforme est crédible. »

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