Agnès Firmin-Le Bodo visée par une enquête : « Le président de la République devra en prendre acte et lui retirer ses responsabilités », tranche le sénateur Yan Chantrel

Invité de Parlement Hebdo ce 22 décembre, le sénateur socialiste Yan Chantrel est revenu sur l’affaire qui touche Agnès Firmin-Le Bodo. Médiapart a révélé que la nouvelle ministre de la Santé était visée par une enquête judiciaire, ouverte cet été, pour avoir reçu des cadeaux de laboratoire pharmaceutique sans les déclarer.
Rose-Amélie Bécel

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

À peine installée au poste de ministre de la Santé par intérim, en remplacement d’Aurélien Rousseau démissionnaire depuis l’adoption de la loi immigration, Agnès Firmin-Le Bodo est déjà dans la tourmente. Ce mercredi, Mediapart a révélé que la pharmacienne de profession était visée par une enquête judiciaire, ouverte en juin dernier, pour avoir reçu l’équivalent de 20 000 euros de cadeaux de la part du laboratoire pharmaceutique Urgo. Des cadeaux reçus avant son arrivée au gouvernement, mais qu’elle n’aurait jamais déclarés.

Ce 22 décembre, au micro de France Bleu Normandie, la nouvelle ministre de la Santé a confirmé les accusations, tout en insistant sur le fait que l’enquête en cours était ouverte « dans le cadre de [sa] fonction de pharmacienne ». « Le président de la République devra en prendre acte et lui retirer ses responsabilités », a réagi le sénateur socialiste Yan Chantrel ce vendredi sur le plateau de Parlement Hebdo.

Partager cet article

Dans la même thématique

Agnès Firmin-Le Bodo visée par une enquête : « Le président de la République devra en prendre acte et lui retirer ses responsabilités », tranche le sénateur Yan Chantrel
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le