Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, a précisé sur Public Sénat les conditions d’accès aux masques, notamment pour les plus modestes, pour le déconfinement.
« Lorsque les parents enverront leurs enfants à l’école, il y aura des masques disponibles. Dans le primaire, ils ne sont pas obligatoires mais ils seront disponibles. Et il y aura des masques disponibles au collège et là, ils seront obligatoires. Donc les parents, jusqu’à la fin de l’année scolaire, n’auront pas à équiper leurs enfants de masques » explique la secrétaire d’État sur Public Sénat, après les questions d’actualité au gouvernement. L’État est « en train d’acheminer dans les écoles et collèges des masques textiles et des masques à usage unique » précise-t-elle.
« Nous mettons à disposition des préfets et des maires, chaque semaine, 5 millions de masques lavables 20 fois, pour les personnes vulnérables financièrement. C’est l’équivalent de l’usage de 100 millions de masques chirurgicaux. C’est considérable. Ce sera gratuit » ajoute encore la secrétaire d’État.
« Rien ne serait pire que de ne pas respecter la distanciation sociale et de devoir constater une reprise du virus et de devoir tout arrêter à nouveau »
Elle explique avoir travaillé avec les entreprises de la grande distribution pour qu’elles achètent des masques « le plus vite possible », à usage unique puis textiles, « qui seront à un prix de 2 ou 3 euros ».
« Les employeurs qui n’auront pas la capacité à assurer en permanence la distanciation sociale dans l’entreprise, doivent équiper leurs salariés » souligne Agnès Pannier-Runacher. « Il faut faire redémarrer la machine avec des conditions sanitaires irréprochables » ajoute la secrétaire d’État. « Rien ne serait pire que de ne pas respecter la distanciation sociale et de devoir constater une reprise du virus et de devoir tout arrêter à nouveau » met en garde Agnès Pannier-Runacher.