Politique
Invitée de la matinale de Public Sénat, Sophie Primas a annoncé que le débat sur l’identité nationale, voulu par François Bayrou, sera lancé « début avril ».
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Par Public Sénat
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Quatre sites touchés en France et 4 600 emplois supprimés, le constructeur automobile, dont l’État est actionnaire, a annoncé jeudi dernier un plan d’économies et ce, quelques jours après l’annonce du chef de l’État d’une aide de 8 milliards d’euros pour la filière.
De quoi susciter la colère des premiers concernés, les ouvriers de l’usine de Choisy-le-Roi, un site amené à disparaître, se sont mis en grève.
« Je fais partie d’une génération qui a vu partir des pans entiers de l’industrie (…) Au début, on ne fait rien, on dit que ça va tenir et on n’accompagne pas. La compétitivité mondiale est ce qu’elle est. Renault est en grande difficulté. Moi, je ne suis pas dans le déni » a d’abord constaté la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher.
La secrétaire d’État a indiqué que l’enjeu était maintenant de « sauver » Renault « et pas seulement en mettant de l’argent public » (le constructeur vient d’obtenir un prêt de 5 milliards d'euros garanti par l'État) « mais pour qu’il puisse construire sa trajectoire future, se transformer et aller vers les voitures les plus écologiques ». « Ne nous trompons pas de combat. L’enjeu pour Renault, c’est une baisse massive de commandes. Ce n’est pas un enjeu de délocalisations. Tout Renault souffre » a-t-elle précisé.
Agnès Pannier-Runacher s’est d’ailleurs félicitée d’avoir obtenu des relocalisations de la part du constructeur, notamment au sujet de son nouveau moteur électrique qui ne sera finalement pas produit en Asie mais à Cléon en Seine-Maritime. « Je suis au service des salariés pour maintenir les compétences sur le territoire mais pour un futur qui est soutenable. Pas pour découvrir dans quatre ans que ces sites devront fermer car ils ne savent pas faire face à la concurrence » a-t-elle conclu.