Agriculture : Agnès Pannier-Runacher qualifie la réintroduction d’un néonicotinoïde de « fausse solution » 

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher est revenue sur les dispositions de la proposition de loi du sénateur Duplomb sur l’agriculture. La ministre rappelle son opposition à l’autorisation d’un néonicotinoïde.
Henri Clavier

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Plus de 1 000 scientifiques, chercheurs et médecins ont publié une lettre ouverte adressée aux ministres de la Transition Écologique, de la Santé pour dénoncer certaines mesures de la proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb. Dans sa version actuelle, le texte adopté par le Sénat le 27 janvier 2025 prévoit la réintroduction d’un néonicotinoïde. Une « fausse solution » selon Agnès Pannier-Runacher. 

Si Agnès Pannier-Runacher évoque des discussions avec la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, pour trouver un consensus sur le texte, « Il reste une difficulté, c’est cet article 2 », explique la ministre de la Transition écologique. 

Néanmoins, Agnès Pannier-Runacher défend des avancées sur le sujet. « Par rapport à la proposition de départ, nous avons une position équilibrée […] Je crois qu’on en a trouvé sur l’exercice par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) de sa liberté de conseil en tant que pôle scientifique qui nous accompagne, il faut que cette entité soit indépendante dans ses avis scientifiques », avance la ministre. Dans sa version adoptée par le Sénat, le texte prévoit la possibilité pour le gouvernement de suspendre des décisions de l’Anses.

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