Aides aux entreprises : « Nous allons demander des contreparties » déclare Olivier Dussopt
Olivier Dussopt était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce jeudi 15 octobre. Le ministre délégué chargé des Comptes publics a expliqué en quoi les aides aux entreprises seraient conditionnées à des engagements en matière de dialogue social, d’égalité femmes/hommes et d’écologie. Interrogé sur la mesure du couvre-feu, Olivier Dussopt a indiqué que c’était une mesure nécessaire pour éviter un reconfinement général. Il était au micro d’Oriane Mancini. 

Aides aux entreprises : « Nous allons demander des contreparties » déclare Olivier Dussopt

Olivier Dussopt était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce jeudi 15 octobre. Le ministre délégué chargé des Comptes publics a expliqué en quoi les aides aux entreprises seraient conditionnées à des engagements en matière de dialogue social, d’égalité femmes/hommes et d’écologie. Interrogé sur la mesure du couvre-feu, Olivier Dussopt a indiqué que c’était une mesure nécessaire pour éviter un reconfinement général. Il était au micro d’Oriane Mancini. 
Public Sénat

Par Noémie Metton

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Nouvelles restrictions sanitaires annoncées par Emmanuel Macron : « Nous avons un objectif c'est d'éviter un reconfinement général parce que socialement c'est extrêmement compliqué, économiquement c'est très dur [...] Nous comptons sur la responsabilité des Français » « Celles et ceux qui sont confrontés directement à la réalité de l'épidémie, à la réalité du nombre de malades, savent que c'est nécessaire et savent qui si on ne prend pas ces mesures, alors on ira vers un reconfinement général » 

Budget : « Quoiqu'il arrive, nous avons, à la fin du mois de novembre, à examiner une loi de finances rectificatives numéro 4. Cette loi permettra de recharger les crédits, de recharger les batteries » « Nous avons les outils pour faire face, à la fois en 2020 parce que des crédits ont été votés par le Parlement et qu'en cas de besoin nous pourrons compléter, et pour 2021 parce que le budget que nous présentons est un budget de relance ». 

Aide exceptionnelle pour les bénéficiaires du RSA et des APL : « C'est l'État qui prend en charge, ça fait partie des mesures qui vont aider les ménages à traverser cette crise » 

Gestion de la dette : « Ma responsabilité c'est de faire en sorte que les crédits que nous engageons pour faire face à la crise soient des crédits ponctuels [...] Il ne faut pas faire en sorte que ce que nous dépensons devienne une dépense obligatoire tous les ans » « L'enjeu c'est de relancer la machine pour faire en sorte que nous puissions retrouver nos niveaux de recettes sans augmenter les impôts » 

Contreparties aux aides : « Nous travaillons avec la majorité pour voir comment nous pouvons demander aux entreprises des engagements. Si les contreparties sont prêtes avant la première lecture c’est très bien mais nous ne voulons pas une usine à gaz ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le