Air France: être une compagnie nationale « n’est pas une garantie de survie » pour Ferrand (LREM)
Richard Ferrand, chef de file des députés de La République en marche, a prévenu lundi à propos d'Air France-KLM que "le fait d...

Air France: être une compagnie nationale « n’est pas une garantie de survie » pour Ferrand (LREM)

Richard Ferrand, chef de file des députés de La République en marche, a prévenu lundi à propos d'Air France-KLM que "le fait d...
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Richard Ferrand, chef de file des députés de La République en marche, a prévenu lundi à propos d'Air France-KLM que "le fait d'arborer le pavillon national n'est pas une garantie de survie éternelle".

Après la démission du PDG Jean-Marc Janaillac dans le sillage du désaveu des salariés du groupe, qui ont rejeté lors d'une consultation la proposition mise sur la table par la direction pour sortir du conflit, Richard Ferrand a évoqué "une situation de crise dangereuse".

"Le fait d'arborer le pavillon national n'est pas une garantie de survie éternelle. L'Etat est certes actionnaire à 14-15% dans cette compagnie, mais il faut bien comprendre aujourd'hui qu'il y a un enjeu fondamental sur la place de Paris dans le trafic aérien, sur la place de la compagnie nationale", a-t-il déclaré sur France Inter.

"Il faut faire attention: il ne peut pas y avoir KLM la fourmi et Air France la cigale, ça ne pourra pas durer", a-t-il poursuivi, notant que "redresser une entreprise et lui donner des perspectives d'avenir, des capacités de développement, prend du temps": "ce n'est pas parce qu'on voit les premières hirondelles du redressement qu'il faut estimer que le printemps est là".

Le rejet des propositions de la direction est une "expression démocratique dont il faut tenir compte" mais "l'appel à la responsabilité lancé par (le ministre de l'Economie, NDLR) Bruno Le Maire doit être entendu", a-t-il conclu.

Le ministre a averti dimanche que "l'Etat (n'était) pas là pour éponger les dettes" d'Air France-KLM, dont "la survie (...) est en jeu" selon lui.

"J'en appelle au sens des responsabilités de chacun, des personnels navigants, des personnels au sol, des pilotes qui demandent des augmentations de salaire qui sont injustifiées: +prenez vos responsabilités, la survie d'Air France est en jeu+", a-t-il lancé.

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