Air France: « l’Etat n’est pas là pour éponger les dettes »
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a averti dimanche que "l'Etat (n'était) pas là pour éponger les dettes" d'Air France-KLM...

Air France: « l’Etat n’est pas là pour éponger les dettes »

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a averti dimanche que "l'Etat (n'était) pas là pour éponger les dettes" d'Air France-KLM...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a averti dimanche que "l'Etat (n'était) pas là pour éponger les dettes" d'Air France-KLM, dont "la survie (...) est en jeu" selon lui.

Après la démission vendredi du PDG de la compagnie aérienne Jean-Marc Janaillac, désavoué par les salariés lors d'un référendum d'entreprise, le ministre a estimé sur BFMTV que la priorité était au rétablissement du "dialogue social" et de la "compétitivité" pour permettre d'affronter la concurrence internationale dans le transport aérien.

"L'Etat n'est pas là pour éponger les dettes, venir à la rescousse d'entreprises qui ne feraient pas les efforts nécessaires de compétitivité", a-t-il poursuivi, en jugeant qu'Air France "était dans la bonne direction" avant le déclenchement de ce conflit.

"J'en appelle au sens des responsabilités de chacun, des personnels navigants, des personnels au sol, des pilotes qui demandent des augmentations de salaires qui sont injustifiées : +prenez vos responsabilités, la survie d'Air France est en jeu+" a encore dit Bruno Le Maire.

"Quand on a le niveau de rémunération actuel des pilotes, que l'on sait que l'entreprise est en danger, on ne demande pas des revendications salariales aussi élevées", a asséné le ministre.

Interrogé sur le successeur de Jean-Marc Janaillac, il a estimé que "la feuille de route du prochain président (était) claire: le rétablissement du dialogue social comme priorité absolue, et en deuxième lieu le rétablissement de la compétitivité."

Le conseil d'administration d'Air France-KLM a demandé à Jean-Marc Janaillac d'assurer ses fonctions jusqu'au 15 mai, date à laquelle une gouvernance de "transition" doit être mise en place.

Partager cet article

Dans la même thématique

Air France: « l’Etat n’est pas là pour éponger les dettes »
3min

Politique

Décès de Gilbert Bouchet : que prévoit sa loi sur la maladie de Charcot ?

Le sénateur Les Républicains de la Drôme, Gilbert Bouchet, est décédé ce lundi 20 octobre à l’âge de 78 ans, des suites de la maladie de Charcot. Quelques mois avant sa disparition, il avait vu sa proposition de loi pour améliorer la prise en charge des maladies évolutives graves définitivement adoptée par le Parlement, en février dernier.

Le

Air France: « l’Etat n’est pas là pour éponger les dettes »
4min

Politique

Budget 2026 : « L’ordonnance, c‘est la négation du Parlement, voilà pourquoi le Parlement doit être raisonnable », déplore Gérard Larcher

Invité du Grand Jury RTL Public Sénat et Le Figaro, le président du Sénat, Gérard Larcher, évoque les discussions budgétaires et déplore le poids du Parti socialiste dans les négociations avec l’exécutif. Opposé à la suspension de la réforme des retraites, le président du Sénat craint également un recours aux ordonnances.

Le