Politique
Dans une lettre adressée aux maires de France, le premier ministre répète qu’« un grand acte de décentralisation sera bientôt présenté devant le Parlement pour définir précisément la compétence de chacun ».
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Présent dans les allées du Salon de l’agriculture ce jeudi, Benoît Hamon a pointé du doigt le « productivisme » et de l’agriculture intensive ». « L’idée, c’est de produire le maximum à moindre coût et parfois au détriment de la qualité », a déploré le fondateur du mouvement Génération.s.
L’amélioration de la qualité de l’alimentation doit se régler avec une meilleure répartition des revenus, selon lui :
« Le vrai enjeu de la qualité de notre alimentation doit nous interroger sur les conditions dans lesquelles les paysans travaillent, les conditions dans lesquelles ils produisent et la façon dont ils sont rémunérés […] La réalité, c’est que si on diminuait les marges de la grande distribution, on pourrait avoir une alimentation de qualité à des prix tout à fait abordables. »
« On vit encore sous l’empire d’un double lobby : le lobby de l’agrobusiness et le lobby de la grande distribution », a poursuivi l’ancien socialiste. « Dans les faits ce sont eux qui prélèvent l’essentiel de la marge et de la valeur dans la chaîne qui va du petit producteur jusqu’au consommateur. »
L’ancien candidat à la présidentielle, qui promettait en 2017 de « défendre » la position des agriculteurs « dans les contrats avec la grande distribution » et « d’améliorer leurs conditions de travail », considère que « globalement », le projet de loi du gouvernement « ne change rien à ce qui sera cette chaîne de valeur » dans l’alimentation.
L'émancipation des femmes, une histoire d'argent