Aliot (FN) déplore les attaques contre Fillon sur internet
Louis Aliot, un des vice-présidents du Front national, a déploré lundi les attaques "minables" sur les réseaux sociaux qui...

Aliot (FN) déplore les attaques contre Fillon sur internet

Louis Aliot, un des vice-présidents du Front national, a déploré lundi les attaques "minables" sur les réseaux sociaux qui...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Louis Aliot, un des vice-présidents du Front national, a déploré lundi les attaques "minables" sur les réseaux sociaux qui surnomment François Fillon "Farid Fillon", et a dénoncé "l'anarchie" présente sur internet.

"Internet est devenu un lieu d'anarchie, tout le monde se fait insulter, je le déplore. C'est un peu minable, on n'a pas besoin de ça pour attaquer François Fillon", a déclaré M. Aliot sur l'antenne de franceinfo.

Estimant que l'ex-Premier ministre pouvait être "dénoncé de manière courtoise", le député européen est revenu sur une des attaques: l'inauguration en 2009 d'une mosquée à Argenteuil, en banlieue parisienne.

"Ce n'est pas la place des hommes politiques et des ministres que d'inaugurer des lieux de culte. On se met à distance d'un pays qui est quand même chrétien", a-t-il affirmé.

Interrogé sur les accusations du porte-parole de M. Fillon, Benoist Apparu, qui avait jugé que cette campagne "scandaleuse" était "orchestrée par la fachosphère, donc le Front national", M. Aliot a répliqué un cinglant "lui, c'est la conosphère".

"Je me sens insulté, donc je ne vois pas pourquoi je ne l'insulterais pas", a-t-il argué.

"Le principe de responsabilité, c'est de convaincre une majorité de Français sur le sérieux, la rigueur, pas sur des choses extravagantes", a-t-il poursuivi.

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le