« Alliance bolivarienne » de Mélenchon: un discours digne d' »Ubu » pour Fillon
François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, estime que le projet d'adhésion à l'"Alliance bolivarienne" prévu par...

« Alliance bolivarienne » de Mélenchon: un discours digne d' »Ubu » pour Fillon

François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, estime que le projet d'adhésion à l'"Alliance bolivarienne" prévu par...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, estime que le projet d'adhésion à l'"Alliance bolivarienne" prévu par Jean-Luc Mélenchon est "digne d'Ubu", a-t-il expliqué au Forum Radio J, jugeant que le candidat de la France insoumise représente "un danger par la nature de son projet".

Interrogé sur l'Alliance bolivarienne, M. Fillon a répondu: "là on n'est plus dans la politique rationnelle, on est dans une sorte de fantasme, d'Ubu, de règne du roi Ubu", a-t-il déclaré dans cette émission qui sera diffusée dimanche.

"On quitterait l'Union européenne pour adhérer à l'alliance bolivarienne. Je pense que rien que cette phrase là doit faire comprendre que la montée de M. Mélenchon elle est sans doute émotionnelle, certainement pas rationnelle", a-t-il lancé.

M. Mélenchon a précisé vendredi soir qu'il proposait une "coopération" avec l'Alliance bolivarienne au bénéfice de l'outremer, et notamment de la Guyane. "Je ne propose pas de sortir de l'UE pour aller adhérer à l'Alba (...) comment pouvez-vous me croire assez stupide pour avoir une idée pareille!", a-t-il déclaré sur TF1.

M. Fillon estime que "M. Mélenchon est un danger par la nature de son projet", et qu'il ne sera pas au second tour de l'élection présidentielle.

Interrogé sur le discours de M. Mélenchon affirmant que si Fillon, Macron ou Le Pen était élu président les Français allaient "cracher du sang", M. Fillon a déclaré que "Monsieur Mélenchon a beau essayer de se donner une image policée et adoucie, le naturel revient au galop" et que ce discours est "digne du PCF des années 60" .

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

« Alliance bolivarienne » de Mélenchon: un discours digne d' »Ubu » pour Fillon
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le