Alliot-Marie dénonce la « critique systématique » envers Wauquiez
L'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie en a "un peu ras-le-bol du dénigrement et de la critique systématique" envers Laurent...

Alliot-Marie dénonce la « critique systématique » envers Wauquiez

L'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie en a "un peu ras-le-bol du dénigrement et de la critique systématique" envers Laurent...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie en a "un peu ras-le-bol du dénigrement et de la critique systématique" envers Laurent Wauquiez, jugeant qu'il faut "laisser du temps" au nouveau président des Républicains (LR), et charge Alain Juppé et son manque d'"élégance".

"J'en ai un peu ras-le-bol du dénigrement et de la critique systématique! Laurent est juste dans le collimateur de certaines ambitions personnelles qui n'acceptent pas qu'il ait gagné avec 74% des voix! Il faut respecter ce choix démocratique", juge Mme Alliot-Marie dans un entretien au Parisien.

"Il faut lui laisser du temps. Il faudra juger sur ce qu'il va concrètement faire dans les prochains mois. Je suis persuadée qu'il a les capacités, la volonté et l'énergie de fédérer les envies et répondre aux interrogations du moment", poursuit-elle.

Xavier Bertrand qui quitte LR, Alain Juppé qui ne renouvelle pas sa cotisation? "Avec ces garçons, j'ai toujours l'impression que c'est le retour à la cour d'école maternelle: puisque c'est pas moi le chef, alors je m'en vais", raille-t-elle.

Sur M. Juppé, "venant de celui qui a imposé la primaire pour y participer… quelle élégance ! Et je ne parle même pas du manque de classe vis-à-vis du militant qui est au smic, ou de celui qui a une petite retraite et qui, lui, fait l'effort de payer la sienne (sa cotisation, ndlr)", charge la députée européenne.

"Le début de l'année, c'est l'heure des inventaires qui permettent de redémarrer sur des bases claires. C'est aussi l'époque des soldes. Et au final, les soldes, c'est quoi? Vendre pour pas cher ce qui était à la mode les années passées… Mais à la différence qu'en politique, les Français ne sont pas fans du vintage".

"Qu'il y ait des débats internes, c'est normal. Mais si c'est pour saper l'unité du mouvement, c'est très dangereux", a-t-elle également averti, interrogée sur Valérie Pécresse ou Jean-François Copé.

Pour l'ancienne ministre, "la création de l'UMP (en 2002), ça a été l'erreur originelle" à droite, "tout comme l'organisation d'une primaire a été une ânerie". En 2002, "j’étais (alors) partisane de créer une fédération des partis existants (...). C'est un autre choix qui a été fait, sous la pression de certains, comme Alain Juppé ou Jean-Pierre Raffarin".

Partager cet article

Dans la même thématique

Alliot-Marie dénonce la « critique systématique » envers Wauquiez
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le