« C’est normal que le Président prenne la parole pour donner la ligne ses orientations et ses choix. Mais en même temps, la pandémie c’était peu de chose dans son discours. C’était un discours de candidat et ce n’est pas nouveau. Ça fait des mois que le président sillonne la France pour distribuer des milliards et des millions. En somme pour faire campagne », a relevé Hervé Marseille, au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron.
Sur le fond, le président du groupe centriste du Sénat a « regretté » l’abandon de la réforme des retraites pour ce quinquennat, renvoyée à 2022. « Tout le monde attend la parole présidentielle comme un messie qui distribue la bonne parole […] En 2018, il annonçait la fermeture des EPR, aujourd’hui, on nous annonce des investissements pour en créer. Il n’y a aucun débat. Même la fameuse convention citoyenne est balayée. Tout ça sort de l’Elysée sans aucune préparation ni concertation. On ne peut pas continuer à avoir un pays avec un Président qui décide de tout et un Parlement qui n’existe plus », a-t-il dénoncé.