Allocution de Macron: nouvelles réactions politiques
Voici de nouvelles réactions politiques à l'allocution du président Emmanuel Macron:

Allocution de Macron: nouvelles réactions politiques

Voici de nouvelles réactions politiques à l'allocution du président Emmanuel Macron:
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Voici de nouvelles réactions politiques à l'allocution du président Emmanuel Macron:

- Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA): "C'est trop tard et c'est trop d'entourloupes et c'est pour ça que la mobilisation va continuer (...) On préférait quand il se taisait, c'est une entourloupe extraordinaire de faire croire qu'on va augmenter le Smic de 100 euros (...) En réalité, ce sont les contribuables qui vont payer cette soi disant augmentation. En gros, vous regardez les gens dans les yeux en leur disant: je vais te faire un cadeau pour Noël, mais c'est toi qui va le payer." (sur BFMTV)

- Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI: Emmanuel Macron "change de quinquennat. On était dans le jupitérien, il n'écoutait personne, il n'entendait rien. Il essaye d'entendre. Est-ce qu'il entend suffisamment? Les jours qui viennent vont le dire. (...) Je veux voir comment ça se finance", "je n'ai pas entendu comment tout cela se finançait." (sur LCI)

- Mouvement Agir: "agir, la droite constructive salue les annonces faites ce soir par le Président de la République. Il a entendu la colère et surtout le désespoir des Français. (...) Nous serons particulièrement attentifs à la mise en place de ces mesures et à leur financement, qui passe notamment par la réduction des dépenses publiques." (communiqué)

- Guillaume Peltier, vice-président de LR: "Je vais être très sincère, je n'ai pas été déçu. (...) Emmanuel Macron n'est jamais aussi bon que lorsqu'il fait de l'anti-Macron, c'est-à-dire exactement l'inverse de ce qu'il a porté sur ces 18 derniers mois (…) Ce soir il y a pour une fois, une victoire pour les classes moyennes, pour les territoires, pour la France oubliée(…) Les heures supplémentaires défiscalisées, je voterai pour, quand on proposera une hausse des salaires, entre autres, du SMIC à la condition que ce soit par les entreprises qui payent, je voterai pour" (sur BFMTV)

- Jean Pierre Grand, sénateur LR de l'Hérault: "Le Président de la République à répondu avec force et conviction aux exigences pour la France et aux attentes de ses concitoyens. J'ai voté pour lui, ce soir je ne le regrette pas."

- Jean-Pierre Chevènement, ex-ministre de la Défense et de l'Intérieur: "Les annonces faites ce soir par le président de la République sont substantielles. Reste à savoir comment elles seront financées et si le gouvernement sera en mesure de desserrer les contraintes budgétaires européennes. La question de +l'Europe qui protège est posée+. Le président de la République a par ailleurs souhaité mettre en oeuvre un nouveau contrat pour la France. C'est un tournant pour son quinquennat. Il ne faut pas refuser d'ouvrir ce vaste chantier de rénovation de notre démocratie. Car, en dehors de cette perspective, il n'y aurait que désolation pour la République et pour la France (à l'AFP).

Partager cet article

Dans la même thématique

Allocution de Macron: nouvelles réactions politiques
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le

Allocution de Macron: nouvelles réactions politiques
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

Allocution de Macron: nouvelles réactions politiques
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le