Alstom/Siemens: Marine Le Pen « ravie que le mariage n’ait pas lieu »
Marine Le Pen s'est dite mercredi "ravie que le mariage n'ait pas lieu" entre les groupes français Alstom et allemand Siemens et...

Alstom/Siemens: Marine Le Pen « ravie que le mariage n’ait pas lieu »

Marine Le Pen s'est dite mercredi "ravie que le mariage n'ait pas lieu" entre les groupes français Alstom et allemand Siemens et...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen s'est dite mercredi "ravie que le mariage n'ait pas lieu" entre les groupes français Alstom et allemand Siemens et a jugé "ridicule" la crainte de voir les Chinois bénéficier de l'échec de cette fusion.

"Je suis ravie que le mariage n'ait pas lieu", a réagi la présidente du Rassemblement national sur franceinfo.

"Ce n'était pas d'ailleurs un mariage, objectivement, c'était un don que nous faisions à Siemens d'Alstom, qui est une très grande industrie. C'était un véritable scandale", a-t-elle ajouté, en estimant qu'"on va s'en sortir extrêmement bien" au vu des "huit ans de carnets de commandes" d'Alstom.

Dans ce contexte "pourquoi nos dirigeants passent leur vie à brader les champions industriels français", a-t-elle demandé, citant la branche énergie d'Alstom, Alcatel-Lucent, Technip, l'aéroport de Toulouse et les projets sur Aéroports de Paris. "Stop", a-t-elle lancé.

"Ridicule", a-t-elle aussi tranché lorsqu'elle a été interrogée pour savoir si les Chinois ne pouvaient pas se réjouir de l'échec de la fusion Alstom/Siemens.

"Avant que les Chinois vendent des trains en Europe, honnêtement, il y aura de l'eau qui aura coulé sous les ponts. Stop avec ce genre de mensonge qui vise en réalité à dépecer et à exproprier en quelque sorte les Français de leur propre patrimoine".

Le gouvernement français a confirmé mercredi que Bruxelles allait mettre son veto à ce projet de fusion censé mettre sur les rails un champion européen du ferroviaire capable de rivaliser avec la concurrence chinoise. Le ministre français des Finances Bruno Le Maire a vu dans cette décision "une erreur" qui "va servir les intérêts" de la Chine.

Partager cet article

Dans la même thématique

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Alstom/Siemens: Marine Le Pen « ravie que le mariage n’ait pas lieu »
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le