AMF : le Premier ministre et le chef de l’État « doivent rendre des comptes » affirme Nadine Morano
La suppression de la taxe d’habitation est l’un des sujets sensibles du 100e Congrès de l’AMF qui démarre ce mardi. Invitée de Territoires d’Infos, l’eurodéputée LR demande à l’exécutif des explications sur cette mesure contestée et critique la gestion économique du Président de la République.

AMF : le Premier ministre et le chef de l’État « doivent rendre des comptes » affirme Nadine Morano

La suppression de la taxe d’habitation est l’un des sujets sensibles du 100e Congrès de l’AMF qui démarre ce mardi. Invitée de Territoires d’Infos, l’eurodéputée LR demande à l’exécutif des explications sur cette mesure contestée et critique la gestion économique du Président de la République.
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Par Héléna Berkaoui

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Invitée de Territoires d’Infos ce mardi, l’eurodéputée a réagi à la suppression de la taxe d’habitation votée dans le budget 2018. C’est le sujet brûlant du 100e Congrès des maires de France qui s’ouvre aujourd’hui. D’ici à 2020, 80 % des Français verront progressivement disparaître cet impôt. Source importante des budgets des communes, cette taxe garantissait aussi une forme d’indépendance aux maires de France. Une question les préoccupe au premier chef : comment cette suppression sera-t-elle compensée ? La promesse du chef de l’État de remplacer les revenus de la taxe à l’euro près n’a pas calmé les inquiétudes des maires. Plusieurs élus envisagent un recours devant le Conseil constitutionnel (lire notre article). Une démarche soutenue par Nadine Morano.

 « Le Premier ministre comme le président de la République doivent rendre des comptes » estime l’eurodéputée LR, Nadine Morano. Elle s’inquiète par ailleurs des « efforts financiers qui sont demandés aux collectivités locales aujourd’hui, près de 13 milliards d’euros. »

Nadine Morano s’interroge sur la manière dont le chef de l’État va « pouvoir permettre aux collectivités de pouvoir investir dans leurs propres communes » avec la suppression de la taxe d’habitation « qui d’ici à 2020 va coûter 20 milliards d’euros. »

Pour l’eurodéputée, Emmanuel Macron se fend d’annonces sans expliquer « comment est-ce que l’on fait pour les investissements dans les communes ? » Sur les qualités de gestionnaire du chef de l’État, Nadine Morano juge « que pour un banquier, il dépense beaucoup. Il sait économiser quand c’est ses propres intérêts. Mais pour le reste je trouve que sa gestion n’est vraiment pas à la hauteur. »

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