Anne Hidalgo a lancé jeudi soir à Paris son mouvement "Dès Demain" en insistant sur les "solutions" que villes, entreprises ou citoyens peuvent porter en matière de changement climatique au moment où Donald Trump pourrait "tout seul" sortir de l'accord de Paris sur le climat.
"Dès Demain n'est pas un parti politique, ce n'est pas un courant du parti socialiste", a affirmé la maire PS de Paris qui avait annoncé le 10 mai dernier le lancement de ce mouvement humaniste, "c'est un mouvement de citoyens qui peut agir et faire bouger les choses".
"L'actualité nous offre la démonstration de son utilité", a ajouté Mme Hidalgo au moment où "peut-être, le président des Etats-Unis (Donald Trump) décide lui tout seul de sortir de l'accord historique sur le climat qui s'est conclu à Paris".
Après des semaines d'atermoiements, Donald Trump devait se prononcer jeudi soir sur une possible sortie de l'accord, sous le regard inquiet des 194 autres pays signataires de ce texte historique.
Cet accord n'aurait "jamais été conclu sans l'irruption de la société civile, des ONG, des villes, des entreprises, des syndicats", a ajouté la maire de Paris qui avait réuni quelque 200 des premiers adhérents de Dès Demain sur les berges de Seine rendues depuis l'été dernier aux piétons.
Ces acteurs, rassemblés dans ce mouvement soutenu également en Europe, peuvent "porter une mosaïque de solutions", a-t-elle indiqué en précisant que les maires du C40, le réseau de villes qu'elle préside, "vont continuer à appliquer cet accord" de Paris.
Quelque 10.000 personnes, acteurs associatifs, artistes, politiques, maires, etc, ont signé sur Facebook la tribune lançant le mouvement, selon Mme Hidalgo.