Annonces d’Emmanuel Macron : « Les riches sont encore passés entre les gouttes » selon Benoît Hamon
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Benoît Hamon, leader du mouvement Génération.s s’est montré satisfait que la lutte des gilets jaunes « paye » mais regrette que « les riches passent entrent les gouttes » après les annonces d’Emmanuel Macron.

Annonces d’Emmanuel Macron : « Les riches sont encore passés entre les gouttes » selon Benoît Hamon

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Benoît Hamon, leader du mouvement Génération.s s’est montré satisfait que la lutte des gilets jaunes « paye » mais regrette que « les riches passent entrent les gouttes » après les annonces d’Emmanuel Macron.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après 10 jours de silence, Emmanuel Macron s’est exprimé. Le Président a décrété « l’Etat d’urgence économique et social ». Le Smic sera augmenté de 100 euros dès 2019. La hausse de la CSG sera annulée pour les retraités gagnant moins de 2.000 euros par mois. Un grand débat sera lancé dans le pays. « La première leçon de l'intervention du Président c'est que la lutte paye » affirme Benoît Hamon. Il ajoute : « La mobilisation obtient un résultat, sans doute trop peu, mais elle a obtenu un premier résultat. Une mobilisation n’avait pas obtenu de résultat depuis le CPE ».

Le candidat à l’élection présidentielle regrette que « les riches passent encore entre les gouttes : « On a deux reculs : à la fois sur les taxes sur le carburant et sur la CSG. Le problème est de savoir qui paye les 11 milliards et on verra que les riches sont encore passés entre les gouttes. Ceux qui sont toujours protégés par le Président, de toutes contributions, ce sont les gros actionnaires, les entreprises polluantes et les banques les plus riches. »

La mobilisation des gilets jaunes doit-elle se poursuivre ? Benoît Hamon répond : « Ce n’est pas à moi de dire stop ou encore. Ce qui est certain, c’est que cette mobilisation a payé. C’est aussi bon pour la démocratie que le gouvernement ait été obligé de regarder le réel. »

Si beaucoup ont évoqué un coup de barre à gauche d’Emmanuel Macron, Benoît Hamon ne voit pas ces annonces du même œil : « Vous noterez qu’à 2001 euros, vous êtes assez riche pour payer la CSG mais à un million d’euros vous ne payez pas l’ISF. Il n’y a pas de coup de barre à gauche sinon il y aurait des services publics, une meilleure protection sociale… Il y avait du Sarkozy dans cette allocution avec d’une part, le débat sur l’immigration et l’identité nationale et d’autre part la défiscalisation des heures supplémentaires. »

Dans la même thématique

Annonces d’Emmanuel Macron : « Les riches sont encore passés entre les gouttes » selon Benoît Hamon
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Annonces d’Emmanuel Macron : « Les riches sont encore passés entre les gouttes » selon Benoît Hamon
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Annonces d’Emmanuel Macron : « Les riches sont encore passés entre les gouttes » selon Benoît Hamon
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le