Politique
Le Collège-Lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair invente une école différente. Créé en 1982 par une poignée de professeurs, cet établissement du Calvados propose des horaires aménagés pour mieux respecter le rythme de l’enfant.
Le
Par Marion D'Hondt
Temps de lecture :
3 min
Publié le
Mis à jour le
Le programme de stabilité est un document, voté en avril et transmis à la Commission européenne, qui définit les grandes orientations budgétaires du pays.
Pour Philippe Dallier, le programme de stabilité présenté en Conseil des Ministres est « caduc », puisqu’il ne tient pas compte des dernières annonces du Président. C’est « un programme d’instabilité budgétaire, plutôt que de stabilité budgétaire ».
Pour le sénateur, ce programme acte le fait qu’ « il n’est plus question d’arriver à l’équilibre budgétaire en 2022 ». Selon lui, « on sait déjà que le budget sera déséquilibré, mais jusqu’où ? C’est toute la question ». De la même manière, « l’inversion de la courbe de la dette ne se produira pas ».
Philippe Dallier est pessimiste puisque, pour lui, « si les choses se dégradaient, [la dette] pourrait dépasser les 100 % du PIB », faisant ainsi d’Emmanuel Macron « le Président qui a fait dépasser la dette de 100 % ». Dans tous les cas, « il ne tiendra pas son objectif de baisse de 5 points de la dette ».
Le sénateur s’inquiète que la France soit le dernier pays européen à se rapprocher des 3 % de déficit. Pour lui, « tous les autres pays sont, soit à l’équilibre, soit en excédent budgétaire ». Il poursuit : « Il n’y a plus que la France, l’Espagne et l’Italie. Vous vous rendez compte de ce que cela veut dire ? »
Pour Philippe Dallier, « ce n’est pas grave par rapport à Bruxelles, mais par rapport aux taux d’intérêt ». Il développe sa pensée : « Si on a une remontée des taux d’intérêt, nous serons dans une situation dramatique. À force d’avoir une dette qui grossit comme une boule de neige sur une pente de ski, vous finirez par avoir une catastrophe. »
Pour lui, les récentes annonces d’Emmanuel Macron, comme le rabot sur les niches fiscales, sont « l’aveu de l’échec d’une politique ». Le gouvernement a « trop tiré sur la corde » et doit « se replier dans la panique ». Le sénateur conclut : « Il n’y a plus de ligne directrice et c’est très grave pour le pays. »
Margaret Thatcher l'inoxydable