Édouard Philippe déplore que « ces actes ne datent pas de quelques semaines, ils ne se sont jamais arrêtés dans notre pays ». Pour lui, « face à la multiplication d’actes antisémites, la République respecte le sacré ».
Il développe sa pensée : « Nous avons le droit de croire et de ne pas croire. Nous avons à respecter les églises, les cimetières et les lieux de culte. Il doit toujours en être ainsi ».
Édouard Philippe enfonce le clou : « Nous devons rappeler la norme : en France, on respecte les lieux sacrés. C’est un impératif qui s’impose à tous. » Mais, précise-t-il, « il faut aller plus loin » et c’est pourquoi le gouvernement va agir sur plusieurs domaines.
Le premier d’entre eux est la formation. Pour Édouard Philippe, « ces actes doivent être mieux décelés, mieux retranscrits et sanctionnés plus sévèrement ». Ainsi, « des efforts de formation seront engagés dans la police, la gendarmerie et chez les magistrats ».
Il faut également faire « des efforts d’éducation », afin de « livrer un combat contre l’obscurantisme et l’ignorance ». Ce combat doit être livré « à l’école et partout » par « l’éducation, la formation, la dénonciation et la sanction ».
Enfin, il faudra transformer le droit. Le Premier ministre précise que « nous soumettrons des dispositions législatives pour faire évoluer la responsabilité des réseaux sociaux ». La situation actuelle, où le réseau social n’est qu’hébergeur, est « inacceptable ».
Édouard Philippe rappelle que l’antisémitisme a « de vieilles et de nouvelles racines » et qu’il n’est « pas l’apanage d’une famille politique ». Pour lui, « ces éléments doivent être combattus avec une indéfectible détermination ».