Catherine Procaccia est « dubitative » face à la proposition de résolution. La sénatrice « ne croit pas que c’est en rajoutant des lois aux lois qu’on va mieux faire fonctionner la République ». Elle préférerait que « les lois qui existent soient appliquées ».
Catherine Procaccia ne croit pas « qu’une loi de plus va modifier la situation », surtout que « la différence entre antisémitisme et antisionisme n’est pas claire dans l’esprit des Français ».
Au dîner du CRIF, Catherine Procaccia attend du Président « une condamnation ferme » et considère qu’ « en France, on doit pouvoir avoir une religion sans être condamné par qui que ce soit ». Elle précise que « les Juifs sont avant tout des Français d’une religion ».
Catherine Procaccia attend que la justice soit « très ferme en paroles et en actes », afin que « ça ne passe pas inaperçu quand il y a une dérive de ce type ».
Catherine Procaccia considère que l’antisémitisme n’est pas « constitutif » du mouvement des Gilets jaunes. Pour la sénatrice, le mouvement a été « rattrapé par des extrémistes qui, quand ils enfilent la chasuble de Gilet jaune, peuvent dire et faire n’importe quoi ».